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dernières paroles

Si c'est ce qu'une pneumonie virale fait à quelqu'un, je ne pense vraiment pas que je prendrai la peine de l'avoir encore.

Auteur: Cooper Gladys

Info:

[ . ]

 

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normalisation

Les médias sociaux sont le triomphe suprême du lieu commun, la voix non diluée du poncif, le moyen parfait de transmission virale du cliché. Toute excellence est traquée et exterminée. Le lieu commun infecte tout. Il pousse partout comme de la mauvaise herbe et étrangle toutes les fleurs splendides et exceptionnelles. Les grands coquelicots qui dépassaient disparaissent.

Auteur: Dixon Joe

Info: The Mandarin Effect: The Crisis of Meaning

[ langage ] [ simplification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Pouvaient-ils prendre un tel risque ? Que pesait une poignée de "messages" imbriqués en chaînes linéaires, fussent-ils semblables par leur structure au schéma de séquences génétiques animales, face au risque de contamination virale, logicielle ou biologique - ou, qui sait à la somme des deux ? Fragilisée par ses propres outils censés la servir, et non pas la mener à sa perte, l'humanité avait-elle le choix ? Pouvait-on se permettre la fantaisie de préserver ces "virus", par magnanimité ?*

Auteur: Calvez Jean-Michel

Info: Aliénations. *Dans cette histoire les humains sont bio-informatisés et il rencontrent une forme de vie inconnue

[ exobiologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution

On sait désormais que, depuis l’origine des vertébrés il y a environ 500 millions d’années, de nombreuses insertions de rétrovirus se sont produites dans le génome des gamètes (spermatozoïdes et ovules) de leurs espèces hôtes. [...] Le résultat de ce long processus d’accumulation de séquences d’origine rétrovirale dans le génome des vertébrés est assez surprenant, voire troublant, puisqu’il apparaît que plus de 8 % du génome humain dérive de rétrovirus. Autrement dit, étant donné que sur les 3,5 milliards de paires de base constituant notre génome, environ 300 millions sont d’origine virale, on peut dire que nous sommes d’une certaine manière apparentés aux virus.

Auteur: Gilbert Clément

Info: Le Monde, 28 mai 2012, entretien avec Pierre Barthélémy

[ bacilles ] [ ADN fossile ] [ apparentement ] [ co-constituant ] [ micro-biote source ] [ endogènes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

société de contrôle

La gestion (le confinement, dans ce cas particulier) d'un système adaptatif complexe exige une collaboration continue en temps réel mais en constante évolution entre un vaste éventail de disciplines, et entre différents domaines au sein de ces disciplines. Pour donner un exemple général et trop simplifié, l'endiguement de la pandémie de coronavirus nécessitera un réseau de surveillance mondial capable d'identifier les nouveaux foyers dès leur apparition, des laboratoires en de multiples endroits du monde pouvant rapidement analyser les nouvelles souches virales et mettre au point des traitements efficaces, de grandes infrastructures informatiques pour que les communautés puissent se préparer et réagir efficacement, des mécanismes politiques appropriés et coordonnés pour mettre en œuvre efficacement les décisions une fois prises, etc.

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ justification ] [ transformation sociétale ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

microbiote

Un des résultats majeur de la métagénomique a été de révéler l’incroyable diversité génétique des virus. Une étude a par exemple montré qu’un kilogramme de sédiments marins prélevé sur le littoral californien pouvait contenir jusqu’à 1 million de génotypes viraux. De plus, entre 75 et 90 % des séquences produites dans toutes les études de métagénomique virale publiées depuis 2002 n’ont pas d’homologues dans les banques de données de génomes déjà séquencés. Autrement dit, ces séquences correspondent à des gènes qui ne ressemblent à aucun gène connu jusqu’alors. Les virus forment donc un réservoir presque infini de gènes et certains pensent que ce réservoir a constitué et constitue toujours une source majeure de nouveauté génétique sans laquelle les formes de vie telles qu’on les connaît aujourd’hui (y compris notre propre espèce) n’auraient jamais existé.

Auteur: Gilbert Clément

Info: Le Monde, 28 mai 2012, entretien avec Pierre Barthélémy

[ nature ] [ abondance ] [ gaspillage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

HOLONEWS – [BULLETIN DU 21 MARS 153 ANC – 18 h 00]

"Tout a commencé à treize heures trente exactement, comme on peut le découvrir sur ces images, alors qu’une navette sanitaire accoste au palais Svobodov où une auxiliaire vient d’être trouvée inanimée dans les sous-sols. Mais ce qui n’était qu’un simple fait divers va prendre au fil des heures des proportions inattendues. Les services Sanitaires vont en effet isoler une souche virale sur la jeune malade, phénomène inédit en Bel-Air. Nous sommes dans l’attente du séquençage définitif de ce virus. Évitez si possible de sortir en réel de vos palais. D’autres cas commencent à être signalés parmi la population auxiliaire. Si un membre de votre personnel manifeste des signes de fatigue ou des maux de tête, vous êtes invités à pointer immédiatement sur la cellule AK/B6 des services Sanitaires. Votre requête sera aussitôt prise en considération et votre anonymat respecté."

Auteur: Del Estras

Info: Bel-Air - écrit avant l'épisode Co-vid

[ pandémie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

recherche scientifique

Pour s’en tenir au XXIe siècle, la liste des accidents de "biosécurité" dans les laboratoires manipulant des pathogènes dangereux est intéressante, comme disent les Chinois. Les Américains sont mieux informés que les Européens de ce qu’ils nomment les "Laboratoryacquired infections" et les "bio-incidents", grâce au Freedom of Information Act (une loi qui facilite l’accès de la presse à ces informations). Ce qui les distingue de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord, entre autres, où les informations sont bien confinées.

Pour ce qu’on sait, voici quelques épisodes de cette série à rebondissements.

En 2003-2004, le SRAS s’évade plusieurs fois de laboratoires à Singapour, Taïwan et Pékin. A chaque fois, le facteur humain. Comme dit Hervé Raoul, patron du P4 de Lyon : "Le plus difficile, c’est de conserver sa concentration", évoquant les ""dérives comportementales" qui peuvent naître de la routine".

En 2007, des souches de fièvre aphteuse s’échappent d’un laboratoire P4 anglais, sans doute le laboratoire Merial (filiale de Merck et de Sanofi-Aventis), entraînant l’abattage de troupeaux de bovins dans le Surrey. On ignore par où sont passées ces souches.

Le 29 avril 2012, un jeune microbiologiste meurt d’un méningocoque contracté dans le laboratoire californien qui l’employait.

Un rapport américain paru en janvier 2014 recense une douzaine d’infections accidentelles par des virus dangereux dans les laboratoires P3 américains, et 700 pertes ou évasions d’agents infectieux entre 2004 et 201034. Comme l’écrit le National Center for Biotechnology Information, un centre d’information attaché aux instituts de santé américains, dans un article alarmiste sur les évasions virales des laboratoires : "Ironiquement, ces laboratoires travaillaient sur des pathogènes pour éviter précisément les épidémies qu’ils ont causées." On appelle ça des prophéties auto-réalisatrices.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: 26 avril 2020, http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_virus_a_venir.pdf

[ risques ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie

- Qu'est-ce que c'est, un virus ? À première vue, il s'agit d'une simple entité biologique. Mais toutes sortes de choses, semble-t-il, peuvent devenir "virales". Zizek a même récemment modifié le célèbre jugement infini de Hegel ("l'esprit est un os") de sorte qu'il se lise "l'esprit est un virus". La viralité n'est peut-être pas quelque chose, mais plutôt une qualité ou une caractéristique qui expose un étrange statut ontologique ou phénoménal ou peut-être même la capacité de certaines entités ? 

- A un certain moment de la Phénoménologie de l'Esprit, Hegel lui-même utilise la notion de contagion, d'infection, d'Ansteckung* en relation avec l'esprit. C'est dans le chapitre qui traite de la lutte des Lumières contre la superstition : la pure perspicacité éclairée, dit-il de façon assez surprenante, se répand comme un parfum ou une infection pénétrante, et la conscience ne s'en aperçoit que trop tard. L'infection est déjà généralisée, "il est trop tard pour lutter, et tous les remèdes adoptés ne font qu'aggraver la maladie, car elle s'est emparée de la moelle de la vie spirituelle." L'esprit agit de manière "invisible et imperceptible", "il s'infiltre dans les parties nobles et s'est bientôt emparé des parties vitales et de tous les membres de l'idole inconsciente ; et puis un beau matin, il donne à son camarade une poussée du coude, et bang ! crash ! l'idole se retrouve par terre". La dernière partie est la citation du Neveu de Rameau de Diderot, elle montre comment la persistance muette de l'esprit (das stumme Fortweben des Geistes) sape les idoles auxquelles la superstition s'accrochait. Hegel parle en outre de "l'infection par les Lumières", sous-entendant, par extension, que la raison est un virus. Cette image de l'esprit en tant que contagion est frappante, non seulement parce qu'elle dépeint le progrès de l'esprit comme une propagation virale qui se fait sans effort, mais surtout parce que cette qualité infectieuse virale était traditionnellement réservée aux pouvoirs de la sensualité, des passions, de la folie, des comportements et des croyances "irrationnels" (comme la superstition) ; en ultime analyse à la matière et au matériel. Il y avait toujours la crainte explicite que le matériel contamine les royaumes spirituels supérieurs. L'image traditionnelle est plutôt que la matérialité est virale et que l'esprit est là pour restreindre et contenir cette contamination. La matière comme maladie, l'esprit comme remède - le chemin spirituel était sur base de purification. Le péché étant syndrome d'immunodéficience. Mais là Hegel renverse cette image et conçoit une partie de l'avancement spirituel comme homologue à la propagation d'une maladie contagieuse. Mais seulement en partie, une face - l'envers nécessaire, sa contrepartie, est "l'action de l'essence négative" qui présente "le tumulte pur et la lutte violente". Pas question de s'en remettre simplement à l'esprit comme contagion. L'idée est tentante de voir dans le virus quelque chose qui relie esprit et matière, quelque chose à leur intersection, une propriété commune qu'ils partagent, si bien conçue, et de construire à partir de là une proposition d'"ontologie virale".

Il faut aussi penser aux très élémentaires mécanismes de la mimésis qui s'articulent  autour de quelque chose qui ressemble à la contagion (j'ai écrit en détail à ce sujet). Le virus apparaît comme un péril externe contingent, mais en même temps il indique une dimension au cœur (son extimité ?) de l'humain.

Auteur: Dolar Mladen

Info: https://crisiscritique.org/uploads/24-11-2020/interview-with-mladen-dolar.pdf. Trad Mg. *contamination

[ rationalisme ] [ covid 19 ] [ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

biologie

La tendance est à l'expression d'une vérité inéluctable. L'avenir de la société sera mis au défi par les virus zoonotiques, une prédiction tout à fait naturelle, notamment parce que l'humanité est un puissant agent de changement, qui est le carburant essentiel de l'évolution. Malgré ces affirmations, j'ai débuté avec l'intention de laisser au lecteur une appréciation plus large des virus : ils ne sont pas simplement des agents pathogènes de la vie. Ce sont des partenaires obligés de la vie et une force formidable de la nature sur notre planète. En contemplant l'océan sous un soleil couchant, pensez à la multitude de particules virales dans chaque millilitre d'eau de mer : en survolant la forêt sauvage, considérez les viromes collectifs de ses habitants vivants. Le nombre impressionnant et la diversité des virus dans notre environnement devrait engendrer en nous une plus grande admiration quant au fait d'être en sécurité parmi ces multitudes que la crainte qu'ils nous fassent du mal.

La médecine personnalisée deviendra bientôt une réalité et la pratique médicale cataloguera et pèsera systématiquement la séquence du génome d'un patient. Peu de temps après, on pourra s'attendre à ce que ces données soient rejointes par les métagénomes viraux et bactériens du patient : l'identité génétique collective du patient sera enregistrée sur une seule impression. Nous découvrirons sans doute que certains de nos passagers viraux sont nocifs pour notre santé, tandis que d'autres sont protecteurs. Mais cette approche des virus que j'espère vous avoir fait apprécier en lisant ces pages n'est pas un exercice de comptabilité. La mise en balance des avantages et des menaces pour l'humanité est une tâche stérile. Le métagénome viral contiendra des fonctionnalités génétiques nouvelles et utiles pour la biomédecine : les virus peuvent devenir des outils biomédicaux essentiels et les phages continueront à s'optimiser peuvent également accélérer le développement de la résistance aux antibiotiques dans l'ère post-antibiotique et les virus émergents peuvent menacer notre complaisance et remettre en question notre société économiquement et socialement. Cependant, la simple comparaison de ces avantages et inconvénients ne rend pas justice aux virus et ne reconnaît pas leur juste place dans la nature.

La vie et les virus sont inséparables. Les virus sont le complément de la vie, parfois dangereux mais toujours beaux dans leur conception. Tous les systèmes de réplication autonomes et autonomes qui génèrent leur propre énergie favoriseront les parasites. Les virus sont les sous-produits incontournables du succès de la vie sur la planète. Nous leur devons notre propre évolution ; les fossiles de beaucoup sont reconnaissables dans les VRE* et les EVE** qui ont certainement été de puissantes influences dans l'évolution de nos ancêtres. Comme les virus et les procaryotes, nous sommes également un patchwork de gènes, acquis par héritage et transfert horizontal de gènes au cours de notre évolution depuis le monde primitif basé sur l'ARN.

On dit souvent que "la beauté est dans l'œil de celui qui regarde". Il s'agit d'une réaction naturelle à un événement visuel : un coucher de soleil, le drapé d'une robe de créateur ou le motif d'une cravate en soie, mais on peut également la trouver dans un vers de poésie, un ustensile de cuisine particulièrement efficace ou même l'efficacité impitoyable d'une arme à feu. Ces derniers sont des reconnaissances uniquement humaines de la beauté du design. Cette même humanité qui nous permet de reconnaître la beauté de la conception évolutive des virus. Ce sont des produits uniques de l'évolution, la conséquence inévitable de la vie, une information génétique égoïste et infectieuse qui puise dans la vie et les lois de la nature pour alimenter l'invention évolutive.

Auteur: Cordingley Michael G.

Info: Viruses: Agents of Evolutionary Invention. *entérocoques, qui sont un des micro-organismes à haut risque de transmissibilité et de développement croisé de résistance aux antibiotiques. Cette résistance aux glycopeptides a également un impact non négligeable, avec le risque redouté de transfert de cette résistance à Staphylococcus aureus, beaucoup plus répandu et pathogène. **ADN fossile ou pseudogènes

[ combat continuel ] [ prospective ] [ bacilles ] [ catalyseurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel