Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 60
Temps de recherche: 0.0493s

déclarations d'amour

J'ai manqué de bonté de grâce et de délicatesse. J'aurais du tout sentir, tout deviner, tout prévenir; te faire des reproches sans affliger ta tendresse; désarmer mes pauvres présents de tout orgueil; doubler le prix de mes procédés par des formes ingénieuses; mettre de la flatterie dans mes actions et non en paroles; me faire entendre plutôt que de saisir vivement; toucher sans frapper; mettre de la caresse dans mes regards et jusque dans le son de ma voix; ne jamais t'embarrasser; t'amuser sans t'offenser le goût; toujours te chatouiller le coeur; parler à ton âme...

Auteur: Balzac Honoré de

Info:

 

Commentaires: 0

Télévision

Luchini : Écoutez comment on peut être mieux reçu que par vous ? Personne va faire de l'ironie constante. On va pas vous mettre en cause. Comment voulez-vous qu'on ne soit pas content ?
Drucker : Les émissions où on ironise vous agacent un peu ?
Luchini : Ben c'est-à-dire que ça devient un système effrayant. C'est une convention. C'était bien y a quinze vingt ans, Canal +, parce que ça transgressait. Parce que y avait une originalité. Maintenant c'est la doxa (...) Mais maintenant c'est le lieu commun d'être constamment ironique, que plus rien ne soit sérieux. Ça devient effrayant.

Auteur: Luchini Fabrice

Info: émission Vivement Dimanche, sur France 2 26 mars 2006

[ mode ] [ dérision ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Entendez, Monsieur, que jamais femme n'aima autant mari que je vous ai aimé [...] et que vous ne pouvez ignorer quel traitement j'ai eu de vous [...] dont j'ai porté tant d'ennui et de déplaisir que, sans l'aide de la dame avec qui vous m'avez mise, je fusse désespérée. Mais à la fin, me voyant grande et estimée belle d'un chacun, fors de vous seul, j'ai commencé à sentir si vivement le tort que vous me tenez, que l'amour que je vous portais s'est converti en haine et le désir de vous obéir en celui de vengeance.

Auteur: Navarre Marguerite de

Info: l' Heptaméron, 16eS

[ comment se débarrasser des mecs ] [ répartie-féminine ]

 

Commentaires: 0

intolérance

Houtteville, partisan de Malebranche et farouche adversaire de Spinoza, dénonce dans sa Religion chrétienne prouvée par les faits la tolérance religieuse qui se répand en France à la mort de Louis XIV et qui selon lui ne peut mener qu'à l'impiété et l'athéisme. Paru en 1722, cet ouvrage est vivement critiqué, à tel point que Houtteville en donnera en 1740 une nouvelle version fortement remaniée. Il continue néanmoins à y dénoncer la tolérance et les dangers qui adviennent quand "on laisse chacun arbitre de ses opinions particulières et libre de se composer à son gré sa propre religion."

Auteur: Houtteville Claude François Alexandre

Info: Desfontaines. Voltaire dénoncera ses propos disant : tolérance : que l'abbé Houtteville appelle dogme monstrueux, dans sa déclamation ampoulée et erronée sur des faits...

[ débat ]

 

Commentaires: 0

action

Pour autant que je m'en souvienne, je me trouvai, en débouchant dans la rue vaste et claire, d'une humeur aventureuse et romantique qui m'emplit d'aise. Le monde matinal qui s'étalait devant moi me parut si beau que j'eus le sentiment de le voir pour la première fois. Tout ce que j'apercevais me donnait une agréable impression d'amabilité, de bonté et de jeunesse. J'oubliai bien vite qu'un moment encore auparavant, dans mon bureau, là-haut, je ruminais des pensées lugubres devant une feuille de papier vide. La souffrance, la tristesse et toutes les idées pénibles avaient comme disparu, quoique je ressentisse encore vivement une certaine gravité devant et derrière moi.

Auteur: Walser Robert

Info: La promenade, 1920 in Ecrivains randonneurs de Antoine de Baecque

[ joie ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

évolutions aériennes

Les oiseaux volent. Soit ils rament dans l’air, battant vivement des ailes, et parviennent à franchir les souffles. Soit ils flottent. Ils se posent sur les ondes de l’air. Ils s’élèvent et ils planent en utilisant les courants ascendants des vents. Soit ils plongent, ils fondent, piquent, percent l’air, détroussent les petits mammifères et les enserrent. Soit majestueusement, pour ainsi dire immobiles, dans le vide, au-dessus des crêtes de la montagne, ils se soutiennent en se jetant amont contre le vent qui leur fait face. Le rêve lui-même vole. Dans le rêve l’oiseau, l’homme, le fauve glane, çà et là, des images dans le souvenir du jour qu’il a perdu.

Auteur: Quignard Pascal

Info: L'homme aux trois lettres

[ analogie ] [ envol ] [ eau-air ] [ densités ] [ onirisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

embouteillage

A l'entrée du nid fonctionne un sévère contrôle : les apprenties ou les novices qui apportent naïvement de menus cailloux, des débris de porcelaine ou des semences non comestibles sont vivement rabrouées et priées d'aller déposer ailleurs leurs petites erreurs. Je n'insisterai pas sur les drames qui se déroulent aux portes des couloirs, quand il s'agit d'y introduire des glumes trop volumineux ou un bout d'épi qui se met toujours en travers. C'est un spectacle qu'il est facile de s'offrir durant l'été, entre Saint Raphaël et Menton, et qui, pour peu l'imagination qui le transpose à l'échelle humain, en vaut bien d'autres que l'on vient chercher sur la côte d'Azur.

Auteur: Maeterlinck Maurice

Info: La vie des fourmis, p 188

[ analogie ] [ insectes ]

 

Commentaires: 0

trisomie 21

Les enfants mongoliens sont beaucoup plus sensibles à leurs parents, et mettent beaucoup plus longtemps que les autres à se faire des amis. Leurs parents, fratries, grands-parents, restent les pôles dominants de leur sensibilité. Et il est dommage que les parents, passé le choc et l’épreuve que la naissance d’un enfant mongolien représente, que les parents ne sachent pas toujours découvrir le trésor de cœur de ces enfants, leur grande sensibilité et aussi cette grande capacité de tolérance, d’indulgence même, qu’ils ont à l’égard des écarts caractériels de leurs parents […]. Il faut, avec un enfant mongolien, réparer très vite par la tendresse une blessure qu’on peut lui avoir faite, parce qu’il est blessé vivement.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 3, éditions du Seuil, 1979, pages 111-112

[ conseils ] [ spécificités du caractère ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l'âge. (...) C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l'oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature.

Auteur: Standing Bear

Info: sagesse amérindienne

[ nature ] [ colonialisme ]

 

Commentaires: 0

flatterie

Ce serait une bonne chose, Agathon, si le savoir était de nature à s’écouler du plus plein au plus vide, dès lors que nous serions, nous deux, au contact l’un de l’autre : ainsi l’eau s’écoule, par l’intermédiaire du brin de laine, de la coupe la plus pleine à la coupe la plus vide. S’il en est ainsi du savoir, j’attache un grand prix à me trouver à tes côtés, car j’imagine qu’une grande et belle science, venue de toi, va m’emplir. Ma science à moi est sans doute médiocre, et même douteuse comme un songe, tandis que la tienne est éclatante et peut se développer beaucoup encore, elle qui a brillé si vivement en toi dès ta jeunesse, et s’est manifestée avant-hier devant plus de trente mille Grecs, qui en furent les témoins.

Auteur: Platon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 175 d-e

[ éloge ] [ ironie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson