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détails signifiants

Une goutte de rosée, une fleur, une étoile filante, un simple animal qui traverse le sentier, et même un rayon de soleil venant caresser un plat en étain : n'importe laquelle de ces petites visions peut suffire à changer votre psychologie du tout au tout... vous avez une attitude de complète humilité et l'envie de tirer le maximum des plus petites choses, car c'est dans le tout-petit qu'apparaîtra le très-grand - c'est ce que vous espérez. Et ce qui vient, c'est le NUMEN, le petit indice que le dieu est là. Le dieu vous fait un petit signe, il ne vous donne qu'un indice, mais cela suffit. Si vous pouvez prendre les choses ainsi, vous vivez l'expérience de la totalité.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'analyse des visions"

[ simplicité ] [ attention ] [ religiosité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

USA

Une fois que vous comprenez que les échanges se font non pas par consentement, mais par contrainte - une fois que vous comprenez que pour pouvoir produire, vous devez obtenir la permission de personnes ne produisant rien - lorsque vous vous rendez compte que la monnaie est redirigée vers ceux qui commercent non pas des biens, mais des faveurs - lorsque vous comprenez que ces hommes deviennent riches par la force plutôt que par le travail, et que vos lois ne vous permettent plus de vous protéger contre eux, mais de les protéger contre vous - une fois que vous comprenez que c'est la corruption qui est récompensée, et non l'honnêteté, alors vous savez que vous vivez dans une société vouée à l'échec.

Auteur: Ayn Rand

Info:

[ économie ] [ vingtième siècle ]

 

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morts-vivants

Vous vivez ainsi, à l'abri, dans un monde délicat, et croyez vivre. Puis vous lisez un livre...  ou faites un voyage... et vous découvrez que vous ne vivez pas, que vous hibernez. Les symptômes de l'hibernation sont facilement détectables : d'abord, l'agitation. Le deuxième symptôme (lorsque l'hibernation devient dangereuse et peut devenir mortelle) : l'absence de plaisir. Voilà tout. Ca ressemble à une maladie inoffensive. Monotonie, ennui, mort. Des millions de personnes vivent (ou meurent) comme ça, sans le savoir. Ils travaillent dans des bureaux. Ils conduisent une voiture. Ils pique-niquent avec leur famille. Ils élèvent des enfants. Et puis un jour se produit quelqu'électro-choc, une personne, un livre, une chanson, et ça les réveille et les sauve de la mort. Certains ne se réveillent jamais. 

Auteur: Nin Anaïs

Info: The Diary of Anaïs Nin, Vol. 1: 1931-1934

[ altruistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

admiration

Vous êtes le contraire du robot, bien réglé, de l'ordinateur, de la structure métallique et du béton armé... 

On dirait même que vous vivez, que vous respirez comme un animal... vous êtes l'animal humain, l'animal que l'on oublie pour s'amouracher de la machine...

Vous êtes la vie, la vie qui bat, la vie que l'on oublie...

Vous avez la crinière du lion, le regard de l'aigle, le sourire du loup, la beauté farouche de la mer en furie et la laideur sauvage de la lave en fusion, rouge sang d'un cœur qui coule au flanc du sombre volcan...

Vous êtes un homme, peut-être comme ceux dont on parle encore mais dont on ne se souvient plus... de la légende... l'être humain.

Auteur: Anonyme

Info: lettre anonyme envoyé à Klaus Kinski en 1989 cité dans ses mémoires "j'ai besoin d'amour" (1990, 440 p.)

[ cinéma ] [ éloge ]

 

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solidarité

Autrefois, il y a très longtemps, vivait un homme qui avait élevé beaucoup de fils. Quand il fut devenu très vieux, il se sentit proche de la mort; alors il demanda à ses fils de lui apporter une poignée de minces bâtons. Son désir fut bientôt exaucé, ensuite le vieillard exigea de ses fils qu'ils casser le faisceau. Ils essayèrent, en vain, leur force ne suffisant pas. Alors le père ordonna de casser séparément chaque baguette, et elles se cassèrent immédiatement. Ainsi le vieux leur dit : si vous demeurez ensemble et restez unis, personne ne pourra vous dominer, vous resterez très fort. Mais si vous vivez ensemble dans la discorde et dans les arguments il se passera pour vous ce qui s'est passé avec ces bâtons que vous avez cassé séparément facilement.

Auteur: Babrios

Info:

[ entraide ] [ union ]

 

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terreur

S'il y a bien une vérité concernant la danse macabre c'est la suivante : les romans, les films, les dramatiques télé et radio, et même les bandes dessinées, qui relèvent de l'horreur fonctionnent toujours sur deux niveaux. Le premier est celui du haut-le-cœur pur et simple (...) Mais il existe un autre niveau, beaucoup plus puissant, où l'horreur peut être comparée à une danse, une quête dynamique et cadencée. Et l'objet de cette quête c'est le lieu où vous-même, lecteur ou spectateur, vivez à votre niveau le plus primitif (...) L'oeuvre d'horreur est-elle une oeuvre d'art ? Lorsqu'elle fonctionne à ce second niveau, elle n'est jamais autre chose ; elle accède au statut d'oeuvre d'art tout simplement parce qu'elle est en quête de quelque chose qui transcende l'art, qui est antérieur à l'art.

Auteur: King Stephen

Info: Anatomie de l'horreur, tome 1

[ cinéma ] [ littérature ] [ beaux-arts ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

source

Vous avez probablement tous déjà vécu une expérience du Tao, quand vous étiez enfant, dans votre petit lit, au réveil, que vous regardiez les rayons du soleil inonder de lumière votre chambre. Voilà une expérience vécue de Tao, pour autant que vos parents ne vous aient pas dénaturés. Hélas, il est bien possible que vos parents vous aient déjà brouillé la vue, et que, même enfant, vous ne pouviez plus ressentir que des sentiments déformés. Ou encore, vous avez pu faire une expérience du Tao vers quinze ou vingt ans, en construisant vos projets individuels et personnels, qui ont alors toute leur valeur. Et enfin, vous pouvez faire cette expérience au terme de votre vie, au moment de mourir, si vous vivez ce passage de manière juste, comme un accomplissement, pleinement d’accord avec les lois de la nature.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 15 juin 1932

[ âges ] [ plénitude ] [ harmonie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Vous ne saurez jamais que votre âme voyage

Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté ;

Et que rien, ni le temps, d’autres amours, ni l’âge,

N’empêcheront jamais que vous ayez été.

Que la beauté du monde a pris votre visage,

Vit de votre douceur, luit de votre clarté,

Et que ce lac pensif au fond du paysage

Me redit seulement votre sérénité.

Vous ne saurez jamais que j’emporte votre âme

Comme une lampe d’or qui m’éclaire en marchant ;

Qu’un peu de votre voix a passé dans mon chant.

Doux flambeau, vos rayons, doux brasier, votre flamme,

M’instruisent des sentiers que vous avez suivis,

Et vous vivez un peu puisque je vous survis.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info: A André Fraigneau, après sa mort

[ hommage ] [ poème ] [ amour impossible ]

 

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déclarations d'amour

Je sais ce qu'à mon coeur coûtera votre vue ;
Mais qui cherche à mourir doit chercher ce qui tue.
Madame, l'heure approche, et demain votre foi
Vous fait de m'oublier une éternelle loi :
Je n'ai plus que ce jour, que ce moment de vie.
Pardonnez à l'amour qui vous la sacrifie,
Et souffrez qu'un soupir exhale à vos genoux,
Pour ma dernière joie, une âme toute à vous.
Eurydice.
Et la mienne, seigneur, la jugez-vous si forte,
Que vous ne craigniez point que ce moment l'emporte,
Que ce même soupir qui tranchera vos jours
Ne tranche aussi des miens le déplorable cours ?
Vivez, seigneur, vivez, afin que je languisse,
Qu'à vos feux ma langueur rende longtemps justice.
Le trépas à vos yeux me semblerait trop doux,
Et je n'ai pas encore assez souffert pour vous.
Je veux qu'un noir chagrin à pas lents me consume,
Qu'il me fasse à longs traits goûter son amertume ;
Je veux, sans que la mort ose me secourir,
Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir.
Mais pardonneriez-vous l'aveu d'une faiblesse
À cette douloureuse et fatale tendresse ?
Vous pourriez-vous, seigneur, résoudre à soulager
Un malheur si pressant par un bonheur léger ?

Auteur: Corneille Pierre

Info: Suréna 1,3

 

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dernières paroles

Mes pauvres Parents chéris,

On va m'arracher cette vie que vous m'avez donnée et à laquelle je tenais tant.
C'est infiniment dur pour moi et pour vous ! J'ai eu la chance de savoir avant de mourir que vous étiez courageux. Restez-le. Surtout ma petite maman, que j'embrasse de tout mon pauvre coeur. Mes pauvres chéris. J'ai accepté le combat, vous le savez. Je serai courageux jusqu'au bout. La guerre sera bientôt finie. Vous serez quand même heureux dans la paix, un peu grâce à moi. Je veux retourner à Douchy à côté de Pépère et Mémère. J'aurai voulu encore vivre pour vous aimer beaucoup. Hélas, je ne peux pas. La surprise est amère. J'ai eu les journaux. Nous mourons en pleine victoire *. Exécution ce matin à 11 heures. Je penserai à vous. A Nicole. Hélas, nos beaux projets d'avenir ! Qu'elle ne m'oublie pas non plus, ni mes Parents. Mais surtout la vie continue pour elle. Qu'elle profite de sa jeunesse. Papa, Maman, mes chéris, qui m'avez tant aimé. Adieu. Je vous étreins bien fort tous trois. Courage. Vivez. Je vous embrasse le plus tendrement pour la vie. Adieu Papa, Maman. Adieu Nicole. Vive la France !
Votre Jacques.

Auteur: Baudry Jacques

Info: * Allusion à la capitulation de l'armée allemande à Stalingrad

[ exécution ]

 

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