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célébrité

"Qu’est-ce qu’une star ?" est la question que David Bowie aura posé à travers son œuvre. La star appartient-elle à une autre espèce que les êtres humains ? Est-elle un extraterrestre, une fille des étoiles, un étranger dans un monde étrange, un surhomme nietzschéen ? A-t-elle une fonction messianique, divino-humaine, émancipatrice ? Ou au contraire est-elle un parasite, un vampire se nourrissant des énergies de ceux qui l’aiment ? A-t-elle même fait un pacte faustien avec le diable pour obtenir l’admiration des fans ? On retrouve ce questionnement partout : en particulier dans les chansons de l’album Ziggy Stardust, presque toutes des variations sur la notion d’étoile ("Starman", "Star", "Lady Stardust", "Ziggy Stardust") et jusque dans la chanson "The Stars (Are Out Tonight)" sur The Next Day en 2013, incroyable renversement de perspective où on entend Bowie emprunter la voix d’un "homme ordinaire" décrivant les activités de ces stars parasites et vampires :

"Les stars ne dorment jamais – Les mortes comme les vivantes – Nous, nous vivons plus près de la Terre – Loin des paradis – Mais les stars ne sont jamais loin – Les stars sont de sortie ce soir – Elles nous espionnent derrière leurs lunettes noires – Elles épient notre moindre geste – Elles absorbent notre monde primitif – Les voici en haut des escaliers – Asexuées et non-excitées – Elles te brûlent avec leurs sourires radieux – Elles t’enferment avec leurs beaux yeux – Elles sont fauchées et honteuses ou ivres ou effrayées – On ne nous débarrassera jamais des stars".

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: http://www.pacomethiellement.com/corpus_conference.php?

[ modèle identificatoire ] [ fonction spirituelle ] [ influence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hygiénisme

Nous vivons l’âge du sucre sans sucre, des guerres sans guerre, du thé sans thé, des débats où tout le monde est d’accord pour que demain soit mieux qu’hier, et des procès où il faut réveiller les morts, de vrais coupables jugés depuis longtemps, pour avoir une chance de ne pas se tromper.

Si l’époque se révèle difficile à saisir, c’est à cause de tout ce qu’elle a éliminé de réel, sans arrêter de vouloir nous faire croire à la survie de sa réalité en simili. Il ne va plus rester grand-chose, si ça continue à ce train-là. Tout est certifié hypocalorique, la vie, la mort, les supposées idées, les livres, les conflits "propres" dans le Golfe, l’art, les pseudo passions, la prétendue information, les émissions.

On décrète des "journées sans tabac". Pourquoi pas des années sans femmes ? Des femmes garanties sans cholestérol ? Des idéologies sans matières grasses ?
Avec quoi pourrions-nous assouvir le besoin de négatif, en nous, depuis que le négatif a été décrété hors-la-loi, si ce n’est avec les dangers du passé ? Nous sommes bien trop fragiles, désormais, bien trop privés d’immunités pour nous offrir d’autres ennemis qu’à titre vraiment très posthume. Voilà le revers de notre bien-être. Nous ne pouvons plus nous affronter qu’à des événements archivés, peignés de multiples commentaires, rediffusés cinq fois par an, mieux pétrifiés que les voies piétonnes de nos centres-villes tétanisés. Plus de surprises autres qu’organisées. Même nos haines solidement justifiées donnent l’impression d’avoir été trouvées dans des réserves naturelles pour faune et flore en grand péril.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "L'empire du bien"

[ dénégation ] [ penchants obscurs ] [ édulcoré ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vingtième siècle

Nous vivons dans les ruines d'un monde dans lequel "Dieu est mort", comme l'a déclaré Nietzsche. Les idéaux d'aujourd'hui sont le confort, l'opportunisme, la connaissance superficielle, le mépris de l'héritage ancestral et des traditions, la satisfaction des plus bas niveaux de goût et d'intelligence, l'apothéose du dérisoire, l'accumulation d'objets matériels et de possessions, le manque de respect pour tout ce qui est intrinsèquement supérieur et meilleur - en d'autres termes

une inversion complète des vraies valeurs et des idéaux, déploiement des étendards de l'ignorance et de la dégénérescence. Dans pareille époque, la décadence sociale est si répandue qu'elle apparaît comme une composante naturelle de toutes les institutions politiques. Les crises qui dominent la vie quotidienne de nos sociétés font partie d'une guerre occulte secrète visant à supprimer le soutien des valeurs spirituelles et traditionnelles afin de transformer l'homme en un instrument passif de puissances obscures.

Le point commun du capitalisme et du socialisme est une vision matérialiste de la vie et de l'être. Dans sa guerre contre l'esprit, le matérialisme a pris de nombreuses formes ; certaines ont promu ses objectifs avec une grande subtilité, tandis que d'autres l'ont fait avec un manque alarmant de finesse, mais tous deux ont contribué, dans une mesure plus ou moins grande, à la misère croissante de l'humanité. Les formes qui ont fait le plus de dégâts à notre époque peuvent être énumérées comme suit : la franc-maçonnerie, le libéralisme, le nihilisme, le capitalisme, le socialisme, le marxisme, l'impérialisme, l'anarchisme, le modernisme et le New Âge.

Auteur: Hossein Nasr Seyyed

Info:

[ bilan ] [ idéologies ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

grégarisme

Notre raison, par ses vérités propres, fait de notre monde le royaume enchanté du mensonge. Nous vivons tous comme des ensorcelés, et nous le sentons. Mais ce que nous craignons surtout, c’est le réveil, et les efforts que nous faisons pour rester dans notre engourdissement, aveuglés par Dieu ou, pour mieux dire, par les "vérités" que cueillit notre aïeul sur l’arbre défendu, nous les considérons comme l’activité naturelle de notre âme.
Nous considérons comme nos amis et bienfaiteurs ceux qui nous aident à dormir, qui nous bercent, qui glorifient notre sommeil, tandis que dans ceux qui essaient de nous réveiller nous voyons nos pires ennemis et une sorte de malfaiteurs. Nous ne voulons pas penser, nous ne voulons pas étudier nous-mêmes, pour ne pas voir la vraie réalité. C’est pourquoi l’homme préfère tout à la solitude.
Il recherche ses pareils, les hommes qui rêvent, dans l’espoir que les "rêves en commun" (Pascal n’a pas craint de parler de "rêves en commun") l’affermiront encore en ses illusions. Par conséquent, l’homme hait surtout la Révélation, car la Révélation c’est le "réveil", la libération des chaînes imposées par les vérités "immatérielles", auxquelles les descendants d’Adam déchu se sont tellement habitués qu’en dehors d’elles, la vie même leur paraît inconcevable. La philosophie voit le bien suprême dans un repos que rien ne trouble, c’est-à-dire dans un sommeil profond sans visions inquiétantes.
C’est pourquoi elle écarte d’elle avec tant de soin l’incompréhensible, l’énigmatique et le mystérieux, et évite tellement les questions pour lesquelles elle n’a pas de réponses toutes prêtes.

Auteur: Chestov Lév Léon

Info: La nuit de Gethsémani : Essai sur la philosophie de Pascal

[ abrutissement ] [ confort aveuglant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

archétype

Le mythe particulier qui fonde cette conférence, et d'une certaine manière toute cette série, est l'histoire de la Tour de Babel dans la Bible. La civilisation que nous vivons à l'heure actuelle est une structure technologique gigantesque, un gratte-ciel presque assez haut pour atteindre la lune. Qui ressemble à un effort mondial unique, mais qui représente réellement un cul-de-sac à base de rivalités. Un édifice qui semble très impressionnant, sauf qu'il n'a pas de véritable dignité humaine. Nous savons que toute cette merveilleuse machine, est en realité un bâtiment dingue et délabré qui peut à tout moment embrouiller nos oreilles. Ce que le mythe nous dit c'est que la tour de Babel est une œuvre de l'imagination humaine, que ses principaux éléments sont des mots, et que ce qui rendra son effondrement possible c'est une confusion des langues. Toutes avaient à l'origine un langage unique dit le mythe. Le langage n'est pas l'anglais ou le russe ou le chinois ou tout ancêtre commun, s'il y en avait un. C'est la langue qui fait de Shakespeare et Pouchkine des poètes authentiques, qui donne une vision sociale à la fois à Lincoln et à Gandhi. QUi ne parle jamais si nous ne prenons pas le temps d'écouter dans la détente et qui parle d'une voix trop sereine pour qu'on y entende la panique. Alors tout ce qu'il faut nous dire, à regarder par dessus les bords de cette tour qui penche, c'est que nous ne rapprochons en aucune manière du ciel, et qu'il est temps de revenir à la terre.

Auteur: Frye Northrop

Info: The Educated Imagination, P.98

[ idiomes ]

 

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culpabilisation

Le Verbe s’est pour nous incarné. Il est venu au monde, et, contre la parole de l’Evangile, il n’est pas vrai que nous ne l’ayons pas reconnu. Nous l’avons reconnu, et nous vivons des suites de cette reconnaissance. Nous sommes à l’une des phases des conséquences de cette reconnaissance. […]

Le Verbe n’est point simplement pour nous la loi où nous nous insérons pour porter chacun la charge de la dette qui fait notre destin. Il ouvre pour nous la possibilité, la tentation d’où il est nous est possible de nous maudire, non pas seulement comme destinée particulière, comme vie, mais comme la voie même où le Verbe nous engage, et comme rencontre avec la vérité, comme heure de la vérité. Nous ne sommes plus seulement à portée d’être coupables par la dette symbolique. C’est d’avoir la dette à notre charge qui peut nous être, au sens le plus proche que ce mot indique, reprochée. Bref, c’est la dette elle-même où nous avions notre place qui peut nous être ravie, et c’est là que nous pouvons nous sentir à nous-mêmes totalement aliénés. Sans doute l’Atè antique nous rendait-elle coupables de cette dette, mais à y renoncer comme nous pouvons maintenant le faire, nous sommes chargés d’un malheur plus grand encore, de ce que ce destin ne soit plus rien.

Sans doute l’Atè antique nous rendait-elle coupables de cette dette, mais à y renoncer comme nous pouvons maintenant le faire, nous sommes chargés d’un malheur plus grand encore, de ce que ce destin ne soit plus rien.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre VIII : Le transfert . *Déesse qui incarnait la Faute et l'Égarement. pp 354-355

[ absurde ] [ garde-fou ] [ nécessaire ]

 
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filiation

Pendant des millénaires, l'homme a transmis à ses enfants [...] un certain nombre de biens symboliques, un certain nombre de savoirs allégoriques, mais il lui transmettait quelque part une possibilité de transgression, de récusation et d'insurrection. Et aujourd'hui, dans la dictature absolument réalisée de la marchandise, il doit simplement lui transmettre des recettes de normalisation à travers le vécu affectif de "je t'aime bien parce que tu es mon fils", "je t'aime bien parce que tu es ma fille", [...] pas parce que tu as des qualités spécifiques mais simplement parce que tu es la programmation narcissique de mon angoisse reproduite. [...] Donc je transmets ça. Mais ce qu'il faut absolument transmettre, c'est l'unidimensionnalité de la servitude obligatoire de la dictature de la marchandise. Nous vivons pour la première fois dans l'histoire du monde une époque historique où la contestation ne se transmet plus. Dans les années 30, dans les années 60 du siècle précédent - même si c'était déjà extrêmement destructuré - autour de la famille, autour du bistrot, autour de la chasse, autour de la pêche, autour de la campagne, autour des balades, on transmettait autre chose que le visuel passif du regard. Il y avait quelque chose qui pétillait parce qu'il y avait une transmission qui ne se réduisait pas à l'ordre présent de la structure sociale qui pèse. Or aujourd'hui pour la première fois dans l'histoire du monde, on aboutit dans les villes comme dans les campagnes à un abrutissement universel qui fait que la transmission ne peut plus se faire sur rien.

Auteur: Cousin Francis

Info: https://www.youtube.com/watch?v=Qu7sgIwfgM0

[ vécu transgénérationnel ] [ conscience de classe ] [ reproduction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vingtième siècle

Cher vieux max,
Tu as certainement entendu parler de ce qui se passe ici, et je suppose que cela t'intéresse de savoir comment nous vivons les événements de l'intérieur. Franchement, Max, je crois qu'à nombre d'égards Hitler est bon pour l'Allemagne, mais je n'en suis pas sûr. Maintenant, c'est lui qui, de fait, est le chef du gouvernement. Je doute que Hindenburg lui-même puisse le déloger du fait qu'on l'a obligé à le placer au pouvoir. L'homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique. Mais je m'interroge : est-il complètement sain d'esprit ? Ses escouades en chemises brunes sont issues de la populace. Elles pillent, et elles ont commencé à persécuter les Juifs. Mais il ne s'agit peut-être là que d'incidents mineurs : la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d'un grand mouvement. Car je te le dis, mon ami, c'est à l'émergence d'une force vive que nous assistons dans ce pays. Une force vive. Les gens se sentent stimulés, on s'en rend compte en marchant dans les rues, en entrant dans les magasins. Ils se sont débarrassés de leur désespoir comme on enlève un vieux manteau. Ils n'ont plus honte, ils croient de nouveau en l'avenir. Peut-être va-t-on trouver un moyen pour mettre fin à la misère. Quelque chose - j'ignore quoi - va se produire. On a trouvé un Guide ! Pourtant, prudent, je me dis tout bas : où cela va-t-il nous mener ? Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.

Auteur: Kressmann Taylor Kahtrine

Info: Inconnu à cette adresse

[ Europe ] [ politique ]

 

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rétrocausalité

Ce que nous appelons "réalité" est en fait l’objectivation de nos formations de pensées antérieures. J’ai lu le Livre des morts tibétain à la fin des années 1950 ou au début des années 1960 et j’ai senti que c’étaient en fait notre monde, notre condition qui y étaient décrits, et non un monde, une condition qui suivent la "vie". Les êtres du Bardo Thödol n’ont pas conscience de se trouver dans cet état précis : ils ignorent que les bons et les mauvais esprits (événements, êtres, choses) qu’ils y rencontrent sont leurs propres idéations (antérieures) projetées sur un pseudo-monde, et que contrairement aux apparences, ils peuvent créer, modifier et abolir la réalité future (et non pas présente, puisqu’il y a un décalage).

Avant de lire le Livre des morts tibétain je tendais vers un acosmisme radical (gnostique) ; c’est pourquoi j’ai (inconsciemment, c’est-à-dire par l’effet de ma volonté) correctement déconstruit le Livre des morts comme peu de gens l’ont fait. Très vite, des choses impossibles ont commencé à arriver ; je me suis retrouvé dans le genre d’univers métastatique en pâte à modeler que je décrivais dans mes livres.

C’est de la gnose ésotérique au degré le plus élevé. Nous ne vivons pas dans un univers réel. C’est un rêve. Mais qui ne réagit pas ouvertement à nos croyances (nos peurs et aspirations, notre vision du monde/idéologie). Sa réaction est retardée, randomisée. Pour s’en rendre maître, il faut absolument bénéficier des conditions sine qua non (sagesse, idéologie pragmatique, etc.), savoir formuler les bonnes hypothèses, en faire une évaluation juste.

Nous devons changer de "sillon" afin d’améliorer notre condition.

Auteur: Dick Philip K.

Info: L’Exégèse vol.2 (trad. Hélène Collon)

[ intentionnalité ] [ performatif ] [ responsabilité individuelle ] [ monde intermédiaire ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par Coli Masson

compétition

Se droguer pour exceller
Des étudiants prendraient des médicaments pour améliorer leur rendement scolaire. Le sujet, de plus en plus d'actualité, a fait l'objet d'un article du professeur Claude Rouillard, du Département de psychiatrie et de neurosciences, dans L'état du Québec 2012. Selon lui, le phénomène est réel, même si les statistiques fiables sur son ampleur sont assez rares. "Le pourcentage d'étudiants qui consommeraient de tels médicaments est probablement très variable d'une université à l'autre et d'une discipline à l'autre", explique-t-il.
Les substances en question sont le méthylphénidate, mieux connu sous le nom de Ritalin, et ses dérivés, ainsi que d'autres produits proches de l'amphétamine. Ces psychostimulants servent à traiter le trouble de déficit de l'attention, chez l'enfant comme chez l'adulte. Des étudiants utiliseraient ces produits dans le but d'augmenter leur concentration, d'améliorer leur mémoire et de renforcer leur capacité à rester éveillés, et ce, principalement en période d'examens. Selon Claude Rouillard, il s'agit d'un phénomène social. "Nous vivons dans une société qui valorise la performance à tout prix, dit-il. Tous les moyens sont donc bons pour être parmi les meilleurs. On croit également à tort que toute pilule est censée être un remède miracle sans effet secondaire."
Une lutte efficace contre ce phénomène commence par une information précise et de qualité. "Il faut savoir que des doses trop fortes peuvent causer plusieurs effets secondaires et affecter la concentration, soutient ce dernier. Des utilisateurs prétendent que ces psychostimulants améliorent de beaucoup leur performance scolaire. Pour moi, cette amélioration se situe approximativement entre 10 et 20 %. Avec une bonne alimentation, un sommeil de qualité et de l'exercice physique, on peut obtenir le même résultat."

Auteur: Internet

Info:

[ études ]

 

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