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illusion aliénante

La liberté est une autre notion dépourvue de sens. Être social, je vis au sein d’un groupe. Cela me limite en tous mes mouvements, tant physiques que mentaux. Et, quand bien même vivrais-je dans la solitude, je n’en serais pas plus libre pour autant. Car je suis mû par toutes sortes d’impulsions dont je ne suis pas toujours maître, et qui, parfois, m’entraînent en dépit de moi-même. Aussi longtemps que nous vivons dans ce monde de limitations, nous ne pouvons nous vanter d’être libres ou d’agir selon notre désir. Le désir lui-même ne nous appartient pas en propre.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 15

[ forces inconscientes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Outre ces nombreuses similarités, Darwin soulignait quelques exceptions, dont le rougissement et le froncement de sourcils, qui n'existeraient que chez les hommes. Il avait raison pour le rougissement. Je n'ai jamais vu ni entendu parler d'autres primates dont le visage rougirait en quelques secondes. C'est un mystère de l'évolution, surtout pour les cynique qui pensent que notre vie sociale se résume à l'exploitation égoïste des autres. Si c'était le cas, on vivrait mieux sans avoir le sang qui affleure aux joues et au cou malgré nous et permet de nous repérer comme un phare en pleine mer.  En admettant que ces rougeurs soient un signe d'honnêteté, pourquoi l'évolution nous a-t'elle doté, nous, et pas les autres espèces, d'un signal aussi évident.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p 75

[ émoi ] [ sincérité ] [ langage corporel ] [ animal particulier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Parmi celles que je réussis à mettre dans mon lit, certaines se montrèrent encore plus bizarres. Une bibliothécaire de trente-deux ans m'offrit son corps moins d'une demi-heure après que nous eûmes fait connaissance à une soirée, et dans l'heure qui suivit elle me demanda en mariage. Après quoi elle me fit une leçon sur mes responsabilités nouvelles en qualité de futur époux. Il serait de mon devoir de lui assurer une certaine aisance tant que je vivrais et après ma mort - c'est à dire qu'il me fallait souscrire une assurance-vie. En l'espace de moins de deux heures, cette étrange créature était prête à m'épouser et à m'enterrer. Elle ne se décida à partir que lorsque je lui expliquai que j'étais issu d'une tribu qui enterrait la veuve vivante aux côtés de son mari défunt.

Auteur: Vizinczey Stephen

Info: Eloge des femmes mûres : Les souvenirs amoureux d'Andras Vajda

[ rencontre ] [ humour ] [ pouvoir ] [ contre mesure ]

 

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perspective atemporelle

Il y avait un esprit de la planète que nous appelons Vénus, qui vivrait dans un nombre incalculable d’époques à venir, et un autre d’un satellite de Jupiter qui venait de six millions ‘années avant notre ère. Parmi les esprits terrestres, il y en avait de la race semi-végétale, ailée, à la tête en étoile, de l’Antarctique paléogène ; un du peuple reptilien de la Valusia des légendes ; trois sectateurs hyperboréens de Tsathoggua, des pré-humains couverts de fourrure ; un des très abominables Tcho-Tchos ; deux des arachnides acclimatés du dernier âge de la terre ;cinq des robustes espèces de coléoptères, successeurs immédiats de l’humanité, à qui ceux de la Grand-Race transféreraient un jour en masse leurs esprits les plus évolués face à un péril extrême ; et plusieurs des différentes branches de l’humanité.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Dans l'abîme du temps

[ extraterrestres ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

La terre avait disparu sous ses pieds. Il faisait du stop sur un Dieu ; la vie banale qu'il avait vécue n'était désormais plus rien pour lui, ne serait plus jamais rien. Il vivrait avec cette chose, oui, il vivrait avec elle, ne ferait que la voir et la dévorer des yeux jusqu'à en mourir d'étouffement.
Il cria, hurla et se balança sur les cordes, buvant à pleine bouche son triomphe. Loin, loin en dessous, il aperçut le corps de Judd, pâle et gisant, recroquevillé sur le sol assombri, irrécupérable. L'amour, la vie et la raison avaient disparu, disparu comme le souvenir de son nom, de son sexe et de son ambition. [...]
Popolac marchait, et le bruit de ses pas s'éloignait vers l'est. Popolac marchait, et le bourdonnement de sa voix se perdait dans la nuit.

Auteur: Barker Clive

Info: Livre de sang

[ esprit ] [ fantastique ]

 

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moteur

La seule indulgence que je pourrai avoir sur ma vie me conduirait au suicide. Mais ce serait beaucoup trop simple. Je resterai accroché par les ongles à cette vie de merde. Par pur esprit de contradiction. Parce que la contradiction c'est la vie. Tant que je haïrai cette vie je serai vivant, pour en souffrir. C'est le Non qui tient debout. C'est la haine que j'aime. Les pierres n'ont pas la haine, les animaux n'ont pas la haine, les arbres n'ont pas la haine. Les hommes ont la haine. Je suis un homme parce que j'ai la haine. Peu importe contre qui ou quoi. Alors pourquoi pas contre moi. Je me hais et ça me tient debout. Haïr la vie c'est encore la vivre. Je vivrai cette vie que je hais. Je vivrai cette haine, parce qu'elle vit.

Auteur: Mano Solo Emmanuel Cabu

Info: Joseph sous la pluie : Romans, poèmes, dessins

[ survie ] [ refus ] [ ressentiment ]

 

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suicide

Punk: dis, comment tu réagirais si quelqu'un d'extrêmement proche de toi mourrait en te sauvant la vie (je sais que tu vois où je veux en venir...)?
Mandrella: Premièrement je lui serais énormément reconnaissante d'être en vie grâce à lui. Ensuite je culpabiliserais à mort parce que j'aurais dû mourir et pas lui/elle. En plus à cause de ça je ne pourrais pas me suicider car ce serait bafouer sa mémoire et ingrat. Alors je serais obligée de vivre ma vie entière avec cet énorme poids sur la conscience et je pourrais jamais lui en vouloir sinon on va me prendre pour qui?
Mandrella: Donc je vivrais malheureuse toute ma vie à cause d'un gros connard de mes deux qui a décidé de jouer le héros une fois dans sa vie pour pourrir la mienne!
Mandrella: Ca te va comme réponse?

Auteur: Internet

Info:

[ remords ] [ culpabilité ] [ dialogue-web ]

 

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gaspillage

Nous possédons, avec la volonté, une force de pétrissage, de réfection, de refonte organique dont nous ne soupçonnons pas encore l'importance. J'appelle application de la volonté non le fait de répéter : - Je veux... en serrant les dents et les poings, mais l'exercice quotidien appuyé, précis, portant au même endroit, de la faculté qui meut toute notre machine. L'assiduité et l'attention sont deux rebouteuses de premier ordre. Chacun de nous, s'il se guette avec clairvoyance et s'il a le courage de se prendre en main, a en soi le docteur idéal, le docteur passionné pour son client, le docteur toujours prêt, dont rêvent les pauvres neurasthéniques et les vieilles dames couvertes de petites lésions. L'homme ignore les trois quarts de ses ressources et il meurt sans les avoir employées, comme il meurt sans avoir joué de la centième partie des combinaisons intellectuelles que lui permettrait la souplesse infinie de son cerveau. Nous sommes comparables à des laboureurs qui vivraient sur un hectare de culture, abandonnant cinq cents hectares à la friche.

Auteur: Daudet Léon

Info: Souvenirs

[ détermination ]

 

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existence

Elle deviendrait écrivain et vivrait jusqu'à quatre-vingt-dix-huit ans. Elle verrait deux guerres mondiales, vivrait sous le règne de quatre rois et d'une reine. Et presque deux reines puisqu'elle avait dû être conçue - tout juste - sous le règne de la reine Victoria. "Conçue puis oubliée".
Elle avait dix ans et elle était dans un orphelinat lorsqu'un grand paquebot heurta l'iceberg, faisant quelques orphelins de plus. Elle en avait douze lorsqu'une femme se jeta sous les sabots d'un cheval royal. Elle venait d'en avoir quinze lorsqu'elle travailla quelque temps, un été, dans une grande maison - elle n'avait encore jamais vu semblable palais - où elle appris tout ce qu'il fallait savoir sur les émissions nocturnes.
Elle vivrait assez longtemps pour devenir presque centenaire et pour comprendre qu'elle avait probablement connu, vu - et écrit - suffisamment. Cela lui était égal, disait-elle d'un ton enjoué, si elle ne parvenait pas jusqu'à l'an 2000. C’était déjà un miracle qu'elle fût arrivée jusque-la. Le chiffre 19 avait marqué sa vie et dix-neuf ans , c’était un bien bel âge, ajoutait-elle en souriant.

Auteur: Swift Graham

Info: Le dimanche des mères

[ canevas ] [ espérance ] [ résumé ]

 

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sociologie

L'épidémie de peste déclencha également dans la ville d'autres désordres plus graves. Chacun se livra à la poursuite du plaisir avec une audace qu'il cachait auparavant. Impressionné par le spectacle de ces brusques changements de fortune qui faisaient soudain périr les riches et livraient leurs biens aux pauvres qui n'avaient jamais rien possédé, on chercha les profits et les jouissances rapides puisque la vie et les richesses étaient également éphémères. Nul ne montrait d'empressement à atteindre avec quelque peine un but honnête car on ne savait pas si on vivrait assez pour y parvenir. Les jouissances et tous les moyens pour se les procurer, voilà ce qu'on jugeait estimable et utile. Nul n'était plus retenu ni par la crainte des dieux, ni par les lois humaines. Voyant tout le monde périr indistinctement, on ne faisait plus de différence entre la piété et l'impiété, on ne pensait pas vivre assez longtemps pour avoir à rendre compte de ses fautes. Chacun redoutait bien davantage l'arrêt déjà prononcé et suspendu sur sa tête. Avant de le subir mieux valait tirer de la vie quelque plaisir.

Auteur: Thucydide

Info: Histoire de la guerre du Péloponnèse

[ historique ] [ contagion ] [ débandade ] [ maladie ]

 

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