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signification des événements

A tout moment, des milliards de choses arrivent à des milliards de gens. Certaines semblent être de simples coïncidences, mais le sont-elles vraiment ? C’est ce que nous essayons de déterminer en laboratoire. Imaginez une expérience de télépathie. Une personne parvient à savoir ce qu’une autre pense. Un essai concluant peut être une simple coïncidence. Mais des milliers d’essais surpassant significativement les seuils de probabilité, ce n’est plus un hasard. Une synchronicité est un événement incontrôlé qui fait sens. Trouver une pièce de monnaie dans la rue, c’est bien ; en trouver une au moment précis au l’on en a besoin pour téléphoner, c’est interpelant. Comme cet événement s’est-il produit ? L’avons-nous causé ? Sont-ce nos perceptions qui ont changé ? Du point de vue pratique, les synchronicités peuvent être des indices utiles pour orienter nos vies dans telle ou telle direction. Dans une perspective scientifique, elles bousculent notre conception du réel et nous informent sur le rôle de la conscience dans le monde physique. Qui sommes-nous, de quoi sommes-nous capables ? Que faire de ces aptitudes ? Comment devons-nous les comprendre ?

Auteur: Radin Dean

Info: https://www.inrees.com/articles/synchronicites-bousculent-conception-reel-dean-radin/

[ signaux de confirmation ] [ être sur la bonne voie ] [ besoin d'accomplissement ] [ définie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humilité

Si ce célèbre Ancien qui riait de tout vivait de notre temps, il mourrait de rire, sans doute. Pour ma part, ces troubles ne m'incitent ni au rire, ni, non plus, aux larmes ; ils m'engagent plutôt à philosopher et à mieux observer ce qu'est la nature humaine. Car je n'estime pas avoir le droit de me moquer de la nature, et bien moins encore de m'en plaindre, quand je pense que les hommes, comme les autres êtres, ne sont qu'une partie de la nature, et que j'ignore comment chacune de ces parties s'accorde (conveniat) avec le tout et lui est conforme, comment, par ailleurs, chaque partie se rattache aux autres ; ce n'est que par ce défaut de connaissance que certains êtres de la nature, dont je n'avais qu'une perception incomplète et mutilée, et qui n'étaient guère ainsi conformes à un esprit philosophe, m'ont paru jadis vains, désordonnés et absurdes. Mais, maintenant, je laisse à chacun la liberté de vivre selon son naturel (ingenio) ; ceux qui le veulent, certes, peuvent mourir pour leur bien, pourvu qu'il me soit permis à moi de vivre pour la vérité.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Lettre XXX à Henri Oldenbourg

[ voie ] [ nécessité ] [ tempérament ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie

Il y a une nouvelle déduction du moi, liée directement à l'intuition intellectuelle. Le but final de l'homme est la réalisation d'une communauté d'êtres libres. La catégorie décisive de l'éthique est celle d'un progrès à l'infini, qui conduit les consciences à se réunir dans une unité pure. Ainsi à l'idée luthérienne d'unité des consciences est associée la dynamique de la raison. Ce Système manifeste, par rapport à Kant, un double progrès. D'une part, on dépasse le dualisme de la sensibilité et de la raison, de l'âme et du corps, comme l'avait déjà montré la philosophie exposée dans les Principes : l'homme constitue une unité indissoluble. Loin d'être des obstacles que rencontre l'âme, la nature et le corps sont les instruments de la moralité. D'autre part, on dépasse, ici comme dans L'Initiation à la vie bienheureuse, le formalisme kantien, en insistant sur le fait que chaque conscience est placée devant "son" devoir, devoir qui n'appartient qu'à elle et qui marque sa place dans l'histoire des consciences. Dès lors, j'interprète le mal radical, point essentiel de la doctrine kantienne, comme étant le contraire du progrès et par là une catégorie susceptible de définir l'homme en totalité. On ne dira donc pas que l'homme est mauvais dans la mesure où il est un être sensible, mais dans la mesure où il est un être immobile et inerte. La paresse est le véritable mal radical, inné en l'homme; elle le pousse dans la voie des habitudes où s'enlise la liberté; contre elle, il n'existe qu'une seule défense: l'éducation. Le philosophe est donc l'éducateur du genre humain, le prêtre de la vérité.

Auteur: Fichte Johann Gottlieb

Info: Le Système de l'éthique

[ action ] [ enseignement ] [ voie ]

 

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