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ouverture

L'Internet tel qu'il existe est une nécessité dans l'évolution de l'espèce humaine parce qu'il est le seul outil permettant le partage à l'échelle de la planète d'un savoir devenu trop important pour être diffusé par les anciens médias. En affirmant cela, je ne m'adresse plus ni aux politiques ni aux économistes, mais à tout le monde. La transmission du savoir est constitutive de notre humanité, elle est ce qui nous donne notre libre arbitre. Pour moi, c'est tout entendu, l'Internet est irréversible parce qu'il est le lieu d'une nouvelle liberté.

Auteur: Chemla Laurent

Info: Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée

[ web ] [ vingt-et-unième siècle ]

 

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postérité

On rompit un nommé La Haye, grand voleur dans la Bretagne, qui n'avait que trente ans, et qui avait assassiné ou vu assassiner plus de trente personnes. Il avait tout avoué dès la prison ; il s'attendait à être rompu, et avait la liberté de causer dans la prison du For-1'Evêque, où il avait été d'abord. On lui a entendu dire que son chagrin était que deux jours après sa mort on ne parlerait plus de lui, tandis qu'on parlerait toujours de Cartouche, qui n'était qu'un misérable voleur de maison.

Auteur: Barbier Edmond Jean François

Info: Journal

[ criminalité ]

 

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anti-américanisme

Personne ne pouvait souffrir les Américains. Tout le monde les injuriait et les maudissait. C'étaient des voleurs prêts à vous trancher la gorge, des usuriers qui voulaient transformer en dollars les soucis et les larmes des pères et des mères français survivants, parce qu'il leur en fallait toujours plus, alors qu'ils croulaient déjà sous l'or. (...)

D'abord ils volent le pays aux pauvres Indiens et, une fois qu'il est à eux, ils ne laissent plus entrer personne et s'étouffent dans leur graisse, ces maudits chiens. 


Auteur: B.Traven

Info: Le Vaisseau des morts - Histoire d'un marin américain, 1926

[ état-unis dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lieu-dit

Le Salsetto, au temps des grecs, avait été un fleuve, puis, c'était devenu un torrent au temps des romains, ensuite un ruisseau au temps de l'unité italienne, après quoi, au temps du fascisme un ruisselet dégueu et enfin, au temps de la démocratie, une décharge abusive. Durant le débarquement de 1943, les ricains avaient construit au-dessus du lit désormais à sec un pont métallique qui, quelques années plus tard, avait disparu du soir au matin, complètement démonté par les voleurs de métaux, mais l'endroit avait gardé son nom : le pont 'méricain.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: Les ailes du Sphynx, pocket fleuve noir 2006, p 18

[ chronologie ] [ décrépitude progressive ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Peu avant sa mort, en réponse à mes péroraisons sur "notre pays sans liberté", elle* m’a dit : "La liberté, c’est toi. Seulement, n’oublie jamais que la prison aussi, c’est toi." Elle n’aimait pas non plus quand on qualifiait quelqu’un de "conscience du peuple". "La conscience, c’est Dieu à l’intérieur de l’homme. Un peuple, ça n’a pas de conscience, seul un homme a une conscience. C’est par cela que l’homme se distingue de la bête –par la conscience. Mais la conscience du peuple, ça, ça a été inventé par des gens sans conscience."

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: Voleur, espion et assassin. *La grand-mère de l’auteur.

[ scrupules ] [ honnêteté ] [ morale ] [ empathie ]

 

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révolte

Je n'aime pas les pauvres. Leur existence, qu'ils acceptent, qu'ils chérissent, me déplaît ; leur résignation me dégoûte. À tel point que c'est, je crois, l'antipathie, la répugnance qu'ils m'inspirent, qui m'a fait révolutionnaire. Je voudrais voir l'abolition de la souffrance humaine afin de n'être plus obligé de contempler le repoussant spectacle qu'elle présente. Je ferais beaucoup pour cela. Je ne sais pas si j'irais jusqu'à sacrifier ma peau ; mais je sacrifierais sans hésitation celle d'un grand nombre de mes contemporains. Qu'on ne se récrie pas. La férocité est beaucoup plus rare que le dévouement.

Auteur: Darien Georges

Info: La Belle France, 1900, Voleurs !, Omnibus Presses de la Cité 1994, p.1225

[ . ]

 

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question

En humble informaticien que je suis, je pose pourtant une question sans rapport avec mes compétences : d'où viennent ces oeuvres sinon du passé commun à toute l'humanité ? D'où viennent les idées, les influences, les imaginations, les imaginaires, sinon de tout ce qui entoure les auteurs, de notre histoire et de notre culture commune ? De quel droit un auteur (ou son éditeur) peut-il s'approprier une idée qui n'existerait pas sans la collectivité tout entière ? Pourquoi priverait-on les plus pauvres du droit minimal de partager les fruits de ce passé en entravant une diffusion la plus large possible ?

Auteur: Chemla Laurent

Info: Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée

[ marchandisation ] [ valeur ] [ non tangible ]

 

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séducteur

À peine assise, je fus assaillie par une nuée de dragueurs qui se relayèrent à mon chevet. Le dragueur est le cousin du mendiant, il répond comme lui au principe de l'espérance statistique : il s'attache aux nombres, jamais aux personnes. Sur dix femmes qu'il aborde, une au moins, il le sait, consentira à prendre un café avec lui. Et sur dix qui boiront un café en sa compagnie, ce serait bien le diable si une ou deux, de guerre lasse, n'acceptait d'aller plus loin. Il ne séduit pas, il harcèle, emporte la place à la fatigue.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: Les voleurs de beauté

[ assiduité ] [ Don Juan ] [ obstination ]

 

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racisme

La xénophobie rampante des humains était vraiment absurde. Bon, il est vrai que les elfes ne tenaient pas particulièrement orques et gobelins en grande estime : nous avions été ennemis mortels, à l'aube des temps, et il en restait quelque chose, une sorte de répugnance réciproque. Mais tant de préjugés dégradants et imbéciles circulaient à leur sujet que c'en était une insulte à l'intelligence ! Les gobelins, par exemple : ils étaient tour à tour sournois, voleurs, violents, incestueux... En quelques années, ils étaient devenus la cause de tous les maux de Panam. Un beau tissu d'âneries.

Auteur: Albert Rafaël

Info: Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, tome 1

 

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Ajouté à la BD par miguel

fureur

La gamine était au courant. Elle savait qu'il était inutile de se rendre à la cage, les chiots n'y seraient pas. Dire que je les avais à ma main, fait chier. Tu les as sortis pour les dresser, c'est ça ? Voleur. C'étaient mes clebs à moi, voleur. Elle savait qu'ils seraient ramenés à leur cage d'ici une demi-heure à une heure. Mais elle n'avait pas envie d'attendre. Elle prit le chemin de l'entraînement.
Sans hésiter. Elle enfila le manteau, enfonça la toque contre le froid jusqu'aux oreilles et se remplit la tête des pires grossièretés qu'elle put trouver.

Auteur: Furukawa Hideo

Info: Alors Belka, tu n'aboies plus ? p.141

[ frustration ]

 

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