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résistance

Je n’ai de foi absolue en personne. Une telle foi serait fatale à ma raison, à ma liberté, au succès même de mes entreprises ; elle me transformerait immédiatement en esclave stupide et en un instrument de la volonté et des intérêts d’autrui.

Auteur: Bakounine Mikhaïl

Info: Dans "Dieu et l'Etat"

[ indépendance ] [ individualisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ordre naturel

L'homme, le plus puissant des modes finis, est libre quand il entre en possession de sa puissance d'agir, c'est-à-dire quand son conatus est déterminé par des idées adéquates d'où découlent des affects actifs, lesquels s'expliquent par sa propre essence. Toujours la liberté est liée à l'essence et à ce qui en découle, non pas à la volonté et à ce qui la règle.

Auteur: Deleuze Gilles

Info: Spinoza, Philosophie Pratique

[ harmonie ] [ justesse ] [ résistance-conductance ] [ anthropomorphisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

irréflexion

S'amuser signifie toujours: ne penser à rien, oublier la soufrance même là où elle est montrée. Il s'agit, au fond, d'une forme d'impuissance. C'est effectivement une fuite mais, pas comme on le prétend, une fuite devant la triste réalité; c'est au contraire une fuite devant la dernière volonté de résistance que cette réalité peut encore avoir laissé subsister en chacun. La libération promise par l'amusement est la libération du penser en tant que négation.

Auteur: Horkheimer Max

Info: La dialectique de la raison

[ coopération ] [ participation ] [ se divertir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ustensiles

De toute manière, même pour un esprit sain, les objets semblent parfois posséder une volonté propre; ils ne se comportent pas comme prévu, ils vous mettent des bâtons dans les roues, ils opposent une résistance anormale au changement. Dans ce récit, j'ai essayé de concevoir une situation qui expliquerait rationnellement le sinistre complot que trament les objets contre les hommes sans supposer de dérangement mental chez ces derniers. Pour cela, il fallait une autre planète.

Auteur: Dick Philip K.

Info: "Colonie" 1953. préface à la réédition de 1976

[ murphiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prophétie

Les races ne se font pas toutes seules, ne se défendent pas toutes seules ; elles sont au fond de chaque homme en instance, en "devenir" au fond de chaque espèce. C'est tout.

Elles exigent pour durer, pour subsister, un effort permanent, stoïque, de chaque être vivant pour vaincre la disparition et la mort.

Elles sont en "devenir", toujours en péril, toujours menacés.

Les Aryens ont encore peut-être, quelques possibilités de "s'accomplir" en purifiant leur race, de se dénégrifier, de se déjudaïser, il n'est que temps ! S'ils sont lâches, trop vils, trop fainéants, s'ils se laissent trop nombreusement enculer par les négrites, les asiates, par les juifs, ils disparaitront, ignoblement.

D'autres races viendront, jaunes sans doute, qui les balayeront, qui les rejetteront à la mer.

France, empire du soleil couchant.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: l'école des cadavres (1938, 305 p.)

[ déclin ] [ affrontement ] [ volonté de résistance ] [ remplacement ] [ nord-sud ]

 
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dernières paroles

On retrouva les trois corps, avec un journal intime à côté des corps gelés: "Nous avons pris des risques. Nous savions quand nous les avons pris. Les choses se sont retournées contre nous. Nous n'avons aucune raison de nous plaindre". Suivi de ce message au public: "Si nous avions survécu j'aurai pu raconter la hardiesse, la résistance, et le courage de mes compagnons. Ce qui aurait remué le coeur de chaque Anglais. Ces notes approximatives et nos corps morts en raconteront l'histoire." Les dernières phrases des lettres de Scott montrent la volonté surhumaine dont il fit preuve jusqu'au bout, écrivant, les doigts gelés, jusqu'à ce que le crayon lui glisse des doigts. D'abord: "Pour l'amour de Dieu, occupez-vous de ceux que nous laissons!" Puis: "Envoyez ce journal à ma femme". Dans cette dernière phrase le mot femme, biffé, est remplacé au-dessus par "veuve".

Auteur: Scott Robert Falcon

Info:

[ antarctique ]

 

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manipulation de l'opinion

Dans tous les cas, il s’agit de l’affaiblissement du libre-arbitre de l’homme. C’est surtout le cas pour les réunions où viennent des hommes à préjugés contraires, et qu’il s’agit de convertir. Le matin et encore pendant la journée, les forces de la volonté des hommes s’opposent avec la plus grande énergie aux tentatives de leur suggérer une volonté étrangère, une opinion étrangère. Mais le soir, ils succombent plus facilement à la force dominatrice d’une volonté plus puissante. Car, en réalité, chaque réunion de ce genre est une lutte entre deux forces opposées. Le puissant talent oratoire d’une nature dominatrice d’apôtre réussira plus facilement à insuffler un nouveau vouloir à des hommes qui ont déjà subi, d’une façon naturelle, une diminution de leur pouvoir de résistance, plutôt que s’ils étaient encore en pleine possession de tous les ressorts de leur esprit et de leur volonté.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Dans "Mon combat", page 245

[ lavage de cerveau ] [ fatigue du soir ] [ astuce ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dictature

Le trait dominant chez les chefs, autant que j'ai pu voir, c'est la paresse, fruit du pouvoir absolu. Faire travailler les autres, faire surveiller le travail, faire juger les surveillants et même le travail fait, tel est le métier de chef. Par exemple celui qui ordonne de creuser un abri, en tel lieu, ne saura jamais qu'on a rencontré du roc et usé des pioches ; il n'y pense même point. Et cette méthode qui rend ingénieux, patient et obstiné celui qui exécute, produit les effets contraires en celui qui ordonne car il ne s'exerce jamais contre le roc, ni contre l'eau ; il s'exerce seulement contre l'homme ; mais, par l'institution militaire, la discussion n'étant pas permise, et la révolte étant punie de mort, il n'y a point de vraie résistance ; le moyen est simple et toujours le même ; aussi fait-il des esprits enfants. Ainsi la volonté, l'esprit d'observation et de vigilance, le jugement enfin se retirent de ceux qui ordonnent. De là des erreurs incroyables, et qui même accablent l'esprit, tant qu'on ne remonte pas aux causes.

Auteur: Alain

Info: Marche ou la guerre jugée

 

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dernières paroles

Mon amie,
Je vous ai élue entre toutes, pour recueillir mes dernières volontés. Je sais en effet que vous m'aimez assez pour les faire respecter de tous. On, vous dira que je suis morte inutilement, bêtement, en exaltée. Ce sera la vérité... historique. Il y en aura une autre. J'ai péri pour attester que l'on peut à la fois aimer follement la vie et consentir à une mort nécessaire.
À vous incombera la tâche d'adoucir la douleur de ma mère. Dites-lui que je suis tombée pour que le ciel de Belgique soit plus pur, pour que ceux qui me suivent, puissent vivre libres comme je l'ai tant voulu moi-même; que je ne regrette rien malgré tout. À l'heure où je vous écris, j'attends calmement les ordres qui me seront donnés. Que seront-ils? Je ne le sais pas et c'est pourquoi je vous écris l'adieu que ma mort doit vous livrer. C'est à des êtres tels que vous qu'elle est tout entière dédiée, à des êtres qui pourront renaître et réédifier. Et je songe à vos enfants qui seront libres demain. Adieu.

Auteur: Bervoets Marguerite

Info: Dans sa une lettre du 13 11 41, à Mme Lucienne Balasse de Guide. A n'ouvrir qu'à l'annonce de ma mort.

[ femmes ] [ résistance ] [ sacrifice ] [ altruisme ] [ don de soi ]

 

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déclaration d'amour

[...] Tu sais, mon bien aimé, et tous le savent, combien j'ai perdu en toi ; tu sais dans quelles terribles circonstances l'indignité d'une trahison publique m'arracha au siècle en même temps que toi, et je souffre incomparablement plus de la manière dont je t'ai perdu que ta perte même. Plus grand est l'objet de la douleur, plus grands doivent être les remèdes de la consolation. Toi seul, et non un autre, toi seul, qui seul es la cause de ma douleur, m'apporteras la grâce de la consolation. Toi seul, qui m'as contristée, pourras me rendre la joie, ou du moins soulager ma peine. Toi seul me le dois car aveuglément j'ai accompli toutes tes volontés, au point que j'eus, ne pouvant me décider à t'opposer la moindre résistance, le courage de me perdre moi-même, sur ton ordre. Bien plus, mon amour, par un effet incroyable, s'est tourné en tel délire qu'il s'enleva, sans espoir de le recouvrer jamais, à lui-même l'unique objet de son désir, le jour où pour t'obéir je pris l'habit et acceptai de changer de coeur. Je te prouvai ainsi que tu règnes en seul maître sur mon âme comme sur mon corps. Dieu le sait, jamais je n'ai cherché en toi que toi-même. C'est toi seul que je désirais, non ce qui t'appartenait ou ce que tu représentes. Je n'attendais ni mariage, ni avantages matériels, ne songeais ni à mon plaisir ni à mes volontés, mais je n'ai cherché, tu le sais bien, qu'à satisfaire les tiennes. Le nom d'épouse paraît plus sacré et plus fort ; pourtant celui d'amie m'a toujours été plus doux. J'aurais aimé, permets-moi de le dire, celui de concubine et de fille de joie, tant il me semblait qu'en m'humiliant davantage j'augmentais mes titres à ta reconnaissance et nuisais mois à la gloire de ton génie. [...] Quel roi, quel philosophe, pouvait égaler ta gloire ? Quel pays, quelle ville, quel village n'aspirait à te voir ? Qui donc, je le demande, lorsque tu paraissais en public, n'accourait pour te regarder et, quand tu t'éloignais, ne te suivait du regard, le cou tendu ? Quelle femme mariée, quelle jeune fille, ne te désirait en ton absence, ne brûlait quand tu étais là ? Quelle reine, quelle grande dame, n'a pas envié mes joies et mon lit ? [...]

Auteur: Héloïse

Info: à Abélard, 12 e siècle

[ regrets ]

 

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