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cycle

Avril : ne quitte pas un fil, Mai : fais ce que tu voudras, Juin : de trois habits n'en garde qu'un.

Auteur: Proverbe français

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[ saisons ]

 

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oubli de soi

Commence donc tout d’abord par toi-même et laisse-toi. En vérité, si tu ne te fuis pas d’abord toi-même, tu auras beau fuir où tu voudras, tu trouveras des obstacles et de l’inquiétude partout.

Auteur: Eckhart Maître

Info: Traités et sermons

[ sagesse ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

ajourner

Ne remets pas à demain ce que tu dois faire aujourd'hui... Le jardin de roses est aujourd'hui plein de fleurs, mais demain, quand tu voudras cueillir une rose, il ne pourra peut-être pas t'en offrir une seule.

Auteur: Ferdowsi Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī

Info:

[ pofiter ]

 

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vivre

Avant de le savoir tu auras mon âge, et tu raconteras à ta propre petite-fille l'histoire de ta vie, en désirant la rendre intéressante, n'est-ce pas ? Tu voudras lui conter quelques aventures, des exhalations, des trucs. Comme tu vis ta vie, petit, c'est un cadeau pour ceux qui viennent après toi, une sorte d'héritage.

Auteur: García Cristina

Info: I wanna be your Shoebox

[ transmutation ]

 

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malentendu

Petites annonces canines
M > F - SALON
Je t'ai vue récemment dans la maison de mon maître : tu pendais du bord d'un canapé. Tu étais un long tube charnu avec un genou au milieu et une tennis au bout. J'ai essayé de te baiser, mais tu m'as brutalement repoussé. Bien sûr, je me doute que tu es une jambe. Et qui sait si tu liras ce message ? Tu en feras ce que tu voudras mais je tenais juste à te dire que je te trouve très belle.

Auteur: Rich Simon

Info: Homme cherche femme et autres histoires d'amour, p 43

[ humour ] [ homme-animal ]

 

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robe de mariée

J'avais revêtu ma belle robe blanche aux manches longues et dépourvue de décolleté car nous étions au mois de novembre 1965 et la température extérieure n'avoisinait pas les six degrés. Elle avait un col dentelé et une longue traîne, tu la connais, je te l'ai si souvent montrée. Elle avait plus d'éclat à l'époque, elle était moins poussiéreuse que maintenant, enfermée dans le fond d'un placard telle une relique associée à un souvenir inoubliable. Je ne pourrais pas la remettre, j'ai perdu ma taille de jeune fille, elle ne te servira pas : si tu te maries, tu voudras ta robe, et pourtant, je ne peux pas envisager de la jeter. C'est un objet précieux et sacré.

Auteur: Barachin Laure

Info: Les enfants du mal

[ fétichisme ] [ tradition ] [ pensée-de-femme ] [ cymbeline ] [ habillement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

Un bouffon ayant offensé d'une manière très grave son souverain, le monarque le fit amener devant lui, et prenant le ton de la colère, lui reprocha son crime et lui dit : "Malheureux! tu vas être puni ; prépare-toi à la mort." Le coupable, effrayé, se prosterne par terre et demande grâce. "Tu n'en auras point d'autre, dit le prince, sinon que je te laisse la liberté de choisir la manière dont tu voudras mourir, et qui sera le plus de ton goût. Décide promptement; je veux être obéi.
- Puisque vous me laissez le choix, seigneur, répondit le bouffon, je demande à mourir de vieillesse.
Cette réponse fit rire le monarque, qui lui accorda sa grâce.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, L'Esprit des Ana

[ survivre ]

 

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inoubliables

Tu trouveras – quand tu voudras mourir –
Plus Aisé de lâcher prise –
En te rappelant les disparus – sans qui –
N’oublie pas – tu ne pouvais vivre.

Et si leur place s’est quelque peu remplie –
Comme de Mousse leur nom
De Marbre – jamais elle ne s’est comblée –
Tu as choisi les noms plus neufs –

Et tandis que ce Monde – s’éloigne encore –
Comme le disent – les Mourants –
L’amour premier – se fait plus visible –
Et détrône le récent –

Leur Image – exerce un tel attrait –
Que ce semble trop vulgaire Grâce
De rester ici – avec les Jouets
Acquis – pour adoucir leur place –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 21, 610, traduction Claire Malroux

[ influence fondatrice ] [ vie déshabitée ] [ vivants-morts ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Si on posait le problème psychologique : comment faire pour que les gens de notre époque, les chrétiens, les humanitaires, les gens simplement bons accomplissent les plus horribles forfaits sans se sentir coupables, une seule solution serait possible : il faudrait créer ce qui existe actuellement. Il faudrait que ces gens fussent gouverneurs, officiers, directeurs, c'est-à-dire qu'ils fussent d'abord persuadés qu'il est une chose appelée service de l'État, qui permet de traiter les êtres comme des objets, sans aucun rapport humain et fraternel, et deuxièmement que ces gens au service de l'État fussent solidaires, de telle sorte que la responsabilité des conséquences de leurs actes ne retombe sur personne séparément. En dehors de ces conditions, il n'est pas possible, à notre époque, que s'accomplissent des forfaits comme j'en ai vus aujourd'hui. Tout vient de ce que les gens s'imaginent qu'il existe des circonstances dans lesquelles on peut traiter sans amour ses semblables : or ces circonstances n'existent pas. Avec les choses on peut se comporter sans amour : on peut couper des arbres, faire des briques, forger sans amour ; mais avec des êtres humains on ne peut se comporter sans amour, […] parce que l'amour réciproque des êtres humains est la loi fondamentale de la vie. […] Si tu ne sens pas d'amour pour les hommes, alors reste tranquille, pensait Nekhlioudov, occupe-toi de toi-même, d'objets, de ce que tu voudras, excepté des hommes.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Résurrection, Deuxième partie, Chapitre XL

[ sociologie ] [ déresponsabilisation ] [ inhumanité ]

 

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création

Comment faire pour empêcher les Monstres de me hanter ? Comment faire pour ne pas être malheureux maintenant que tu ne penses plus à moi ?

En fait, je ne sais même pas si je suis fou ou si je suis juste stupide. De toute façon, c’est vrai, je suis stupide. Il y a toutes ces choses dans ma tête.

Des Monstres, des Elfes, des Monuments. Mais en vrai, il y a du vide, un vide effroyable qui détruit tout ce que j’aime…

Je ne t’ai pas menti, jamais. Même si je sais que mes histoires sont un peu… Mais ce ne sont pas des mensonges. Ce sont des métaphores. C’est mon histoire, c’est moi qui raconte. J’ai le droit de faire des métaphores. Je n’ai pas le choix de toute façon. Il y a des choses qu’on ne peut pas raconter autrement. Et puis je ne veux pas. Ce n’est pas la direction que j’ai choisie. Il faut bien reconstruire le monde à sa façon, on ne peut quand même pas le prendre tel qu’il est. C’est trop triste. Prends le ciel, les nuages, les oiseaux, ce que tu voudras, ça n’a aucun sens si on n’y invente pas autre chose avec, un peu d’accent dans le regard qu’on y met. C’est vrai, c’est nul la nature naturelle…

Et puis, c’est à ça que ça sert de raconter des histoires depuis des milliers d’années. Il faut bien s’en servir. Ça étoffe. Et ça brouille les cartes.

Auteur: Pépin Laurent

Info: Monstrueuse féerie, p. 78

[ thérapie solipsiste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel