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environnementalisme

Ce n’est pas simplement en voulant optimiser nos relations avec notre habitat (par une gestion durable des écosystèmes) que nous nous sauverons. C’est aussi en posant des limites à notre emprise, en respectant l’espace du sauvage pour ce qu’il est, en posant un regard gratuit et, en un sens, fraternel sur le loup, le lynx et l’ours des Pyrénées, sur le sanglier et le crapaud accoucheur, sur la chouette de tengmalm et l’azuré des paluds. Ainsi seulement, nous approcherons peut-être, un peu mieux, ce que nous sommes et la signification de notre appartenance au monde. Méditons les vers d’Hölderlin : “C’est en poète que l’homme habite sur cette terre.”  

Auteur: Niezgoda Fabien

Info: Le sens de l’écologie politique : une vision par delà droite et gauche, éditions Sang de la Terre, 2017

[ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Splendeurs et misères des courtisanes. Première partie : Comment aiment les filles.

[ accoutumance ] [ hypocrisie ]

 

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grégarisme

L’homme ne peut pas développer ses potentialités en dehors d’une société civile, c’est-à-dire avec les autres hommes, puisque c’est la rivalité qui va amener les hommes à vouloir se dépasser. Et en voulant se dépasser, ils peuvent se réaliser eux-mêmes. L’image de la forêt, très célèbre, illustre parfaitement ce mécanisme de l’insociable sociabilité. C’est seulement dans la forêt que les arbres peuvent pousser grands et droits, pourquoi ? Parce que rassemblés les uns à côté des autres, ils sont obligés de lutter les uns avec les autres pour atteindre la lumière. Ils doivent grandir plus haut afin de dépasser les autres.

Auteur: Calori François

Info:

[ analogie ] [ concurrence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

échiquier

Dès le moment où je cherchais à jouer contre moi-même, je me mis inconsciemment au défi. Le noir que j'étais rivalisait avec le blanc que j'étais aussi, chacun d'eux devenait avide et impatient en voulant gagner la pensée de ce que je ferais en jouant avec les blancs, me donnaient la fièvre quand je jouais avec les noirs. L'un des deux adversaires qui étaient en moi, triomphait, et s'irritait à la fois quand l'autre commettait une erreur ou manquait d'astuce.
Tout cela paraît dépourvu de sens, le serait en effet s'il s'agissait d'un homme normal vivant dans des conditions normales.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Le Joueur d'échecs

[ récurrence ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Plus que de la science-fiction, Lafferty donne parfois l'impression de créer une sorte de philosophie-fiction, unique en ce que la spéculation ontologique y tient une place plus importante que les interrogations sociologiques, psychologiques ou morales. Dans Le Monde comme volonté et papier peint (le titre anglais, The World as Will and Wallpaper, donne de plus un effet d'allitération), le narrateur, voulant explorer l'univers jusqu'à ses limites, perçoit au bout d'un temps des répétitions, se retrouve dans des situations similaires, et finit par prendre conscience que le monde est constitué d'entités de petite taille, nées chacune d'un acte de volonté identique, et indéfiniment répétées.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Sortir du xxe siècle, in Lanzarote et autres textes

[ musique ] [ fractal ] [ éloge ]

 

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poème

On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre, Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois, Inventa du sonnet les rigoureuses lois, Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille, Et qu'ensuite six vers artistement rangés, Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout, de ce Poème il bannit la licence ; Lui-même en mesura le nombre et la cadence ; Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer. Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême Un sonnet sans défaut vaut seul un long Poème.

Auteur: Boileau Nicolas Despréau

Info: Art Poétique

[ écriture ]

 

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dernières paroles

Il interpella l'évêque Juxon, au pied de l'échafaud: - Je vais d'un royaume corruptible à un autre, incorruptible... Souviens-toi!. Puis, sur l'échafaud, voulant terminer son discours, il enjoignit à plusieurs reprises au bourreau de ne pas bouger. Une fois qu'il eut terminé, il lui parla et indiqua d'un signe qu'il était prêt, puis il contempla le ciel, souleva ses mains et pria silencieusement. Ensuite, Charles Ier se glissa hors de son manteau, se mit à genoux et plaça son cou sur le bloc. Le bourreau écarta les longs cheveux clairs pour dégager le dos du roi, qui lui dit rapidement: - Ne touche pas à la hache!... Attend mon signe!

Auteur: Charles I d'Angleterre

Info:

[ exécution ]

 

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répartie

Un évêque (Monseigneur Affre, dit-on) et un commis voyageur se trouvaient dans une voiture publique. Le commis, voulant se divertir aux dépens du saint homme, lui adressa la question suivante : et quelle différence y a-t-il entre un âne et un évêque ? " L'évêque, surpris, regarde l'impertinent et lui répond, après un moment de silence, qu'il n'en sait rien. C'est, reprend le questionneur, qu'un âne porte sa croix sur le dos, et que l'évêque la porte sur la poitrine. - Et vous, monsieur, dit à son tour l'évêque, savez-vous quelle différence il y a entre un âne et un commis voyageur? - Non. - Eh bien ! ni moi non plus.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ bêtise ]

 

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femmes-hommes

Au cours d'un procès en sorcellerie en 1593, le magistrat instructeur - un homme marié - découvrit pour la première fois l'existence du clitoris. Il l'identifia comme étant un mamelon du diable, preuve irréfutable de la culpabilité de la sorcière. C'était une "petite excroissance de chair, pointant à la manière d'un mamelon, et longue d'un demi-pouce ". Et ledit magistrat "l'ayant aperçue au premier coup d'oeil, quoique sans regarder de trop près cependant, car jouxtant endroit si ténébreux que point n'est décent d'y porter le regard. Mais ne voulant pas, finalement, garder par-devers soi découverte si étrange", la montra à divers assistants. "Lesquels assistants déclarèrent n'avoir jamais vu chose semblable." Et la femme fut condamnée comme sorcière.

Auteur: Ensler Eve

Info: Les Monologues du vagin

[ historique ]

 

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saison

C'était le début du printemps : toutes les fleurs s'épanouissaient, aussi bien dans les bosquets de chênes et les prés que sur les collines. Déjà bourdonnaient les abeilles, se faisaient entendre les oiseaux chanteurs et bondissaient les jeunes bêtes. Les agneaux sautaient sur les collines, les abeilles bourdonnaient dans les prés et les oiseaux faisaient chanter les buissons. Dans cette joie de toute la nature, naïfs et jeunes qu'ils étaient, ils imitaient ce qu'ils entendaient et voyaient : en entendant les oiseaux chanter ils chantaient, en voyant les agneaux bondir ils sautaient lestement et, voulant imiter les abeilles, ils cueillaient des fleurs, pour les jeter dans le creux de leur vêtement, ou peur s'en tresser des couronnes qu'ils apportaient aux Nymphes.

Auteur: Longus Longos

Info: Daphnis et Chloé

[ nature ]

 

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