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longue solitude

Quand on vit seul, on ne sait même plus ce que c’est que raconter : le vraisemblable disparaît en même temps que les amis. Les évènements aussi, on les laisse couler ; on voit surgir brusquement des gens qui parlent et qui s’en vont, on plonge dans des histoires sans queue ni tête : on ferait un exécrable témoin.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: La nausée

[ déconnexion ] [ réel déconnecté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amitié

Je pense que si j'ai appris quelque chose sur  elle, c'est de s'accrocher, de rester connecté, de se battre pour ses potes,  et les laisser se battre pour nous. Ne vous éloignez pas, ne vous laissez pas distraire, ne soyez pas trop occupé ou fatigué, ne les prenez pas pour acquis. Les amis font partie de la colle qui maintient vie et foi ensemble. Un truc puissant.

Auteur: Katz Jon

Info:

[ vrais amis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prospective

La fin du vingtième siècle verra donc vraisemblablement une génération à laquelle il ne sera pas nuisible de lire journellement une douzaine de mètres carrés de journaux, d’être constamment appelée au téléphone, de songer simultanément aux cinq parties du monde, d’habiter à moitié en wagon ou en nacelle aérienne, et de suffire à un cercle de dix mille connaissances, camarades et amis. Elle saura trouver ses aises au milieu d'une ville de plusieurs millions d’habitants, et pourra, avec ses nerfs d'une vigueur gigantesque, répondre sans hâte ni agitation aux exigences à peine calculables de l’existence.

Auteur: Nordau Max Simon

Info: Dégénérescence

[ infobésité ] [ futur-ancien ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sociologie

Attentif aux problèmes sociaux de son époque, notamment ceux que pose la société bourgeoise, Molière placera ceux dont il veut peindre les travers, les ridicules ou les vices au milieu de parents et d'amis, eux-mêmes fortement caractérisés, vivants et vrais, et dont l'ensemble, autour du héros principal, constituera un milieu social naturel aux aspects divers, où les personnages s'opposeront les uns aux autres et réagiront les uns sur les autres. C'est ainsi que, par son observation pénétrante de l'homme et de la société, Molière innovera en créant une grande comédie, à la fois étude de caractères et étude de mœurs, à base de psychologie humaine,et qu'il élèvera au niveau moral de la tragédie.

Auteur: Mongrédien Georges

Info: Introduction aux Œuvres Complètes de Molière vol.2, GF Flammarion, 1965

[ théâtre ] [ anthropologie ] [ France ] [ historique ]

 

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dialogue

KRALIK : Pirovitch, je peux te poser une question indiscrète ?
PIROVITCH : Je t'en prie. Vas-y !
KRALIK : C'est très personnel et très confidentiel.
PIROVITCH : Je t'écoute.
KRALIK : Quand tu t'es marié, Comment tu t'es débrouillé financièrement ?
PIROVITCH (s'illuminant) : Formidable ! Comment s'appelle-t-elle ?
KRALIK : Je ne t'ai pas dis que j'allais me marier. Je voulais juste me faire une idée. Au début, comment vous avez fait pour l'appartement ?
PIROVITCH : Un appartement ? Avec ma femme et le petit, on vit dans une seule pièce !
KRALIK : Mais pour recevoir ?
PIROVITCH : Recevoir ! Tu te prends pour un ambassadeur ? Tu veux recevoir qui ? Crois-moi, les vrais amis viennent après dîner.

Auteur: Laszlo Miklos

Info: La Boutique au coin de la rue, Acte II, Scène 1

[ couple ] [ pauvreté ]

 

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amitié sincère

Socrate un jour faisant bâtir,

Chacun censurait son ouvrage.

L'un trouvait les dedans, pour ne lui point mentir,

Indignes d'un tel personnage ;

L'autre blâmait la face, et tous étaient d'avis

Que les appartements en étaient trop petits.

Quelle maison pour lui ! L'on y tournait à peine.

Plût au Ciel que de vrais amis,

Telle qu'elle est, dit-il, elle pût être pleine ! 

Le bon Socrate avait raison

De trouver pour ceux-là trop grande sa maison.

Chacun se dit ami ; mais fol qui s'y repose.

Rien n'est plus commun que ce nom ;

Rien n'est plus rare que la chose.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Parole de Socrate *façade

[ classiques et poncifs ] [ désintéressement ] [ apparences ]

 

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lecture

Lire, c'est choisir, ou, si vous préférez, d'un mot qui se gravera "lire, c'est élire. C'est élire, et c'est élire à tous les degrés." C'est parmi tous les livres qui paraissent chaque année et qui encombrent les vitrines de nos librairies, choisir ceux qui sont susceptibles d'intéresser et qui contiennent pour nous un message qui peut s'adapter à nous et nous enrichir.
C'est parmi les appelés, choisir quelques élus que nous gardons auprès de nous et qui seront nos amis.
C'est parmi ces élus, et dans ces élus choisir quelques chapitres préférés sur lesquels nous aimerions à revenir afin de nous en assimiler la vérité.
Je vais plus loin (et c'est dans ces derniers choix, dans ces dernières éliminations que se reconnaissent les vrais liseurs), lire, c'est encore élire une page qui nous apporte le suc d'un chapitre, la relire, la reprendre, l'apprendre même, la confiant à son coeur, c'est-à-dire à son goût et à sa mémoire.

Auteur: Guitton Jean

Info: Nouvel Art de Penser, Aubier, p.52

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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amitié

Les vrais amis sont comme les arbres

Ils ont hâte de te voir

Mais restent imperturbables

Si tu ne passes pas dire bonsoir



Même après une longue absence

Tu peux renouer avec eux

Il n’y a pas d’intermittence

Te revoir les rend heureux



Les vrais amis sont comme les arbres

Plantés très loin ou bien tout près

Sans jalousie et sans alarme

Ils croissent, c’est leur métier



Les vrais amis sont comme les arbres

Ils tendent leurs bras, ne plient pas

Ils grimpent vers la lumière

C’est ce qui les met en joie



Les vrais amis sont comme les arbres

L’univers est dans leur peau

Qu’il fasse pluie, glace ou bourrasque

Ils parfument et tiennent chaud



Les vrais amis quand ils trépassent

N’en finissent pas de fleurir

Dans nos mémoires opiniâtres

Même coupés les arbres prient




Auteur: Beaucarne Julos

Info:

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

triade philosophique

La métaphore des trois états

Le chameau se leste des fardeaux de la vie, de la morale, de la culpabilité, du faux, il adopte la posture de la servitude et courbe le dos. Il porte la charge longtemps, dans l'aridité du désert de la multitude, il fait partie de la caravane humaine.

Le lion est la figure du roi et de la révolte, de la puissance et de la force. Mais il est encore dépendant de ce qu'il combat, de ses faux amis et de ses vrais ennemis, il n'est pas libre de son combat et dépend du regard de ceux qui le font lion.

L'enfant est celui qui commence et s'émerveille, il sait qu'il représente l'homme neuf qui n'est plus englué dans son passé et dans ses vieux affrontements stériles. Il n'a rien à prouver, il se fiche du regard des autres qui n'ont pas de prise sur lui car l'enfant vit dans un monde qui n'est pas le leur. Il choisit véritablement ses amis sans en dépendre et ne s'invente pas d'ennemis inutiles.

L'enfant est porteur d'un autre langage, qu'il est capable d'inventer. Il n'est ni solitaire ni à la solde de la multitude. Il naît, et le monde naît avec lui. Il a la capacité de régénérer le monde, de lui prêter ses yeux, tel l'artiste pour Schopenhauer.

Auteur: Rivella Frédéric pseudo

Info: Commentaire des trois métamorphoses de l'esprit - Zarathoustra

[ Nietzsche ] [ métamorphoses de l'esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Kadubol

flatterie

Sterne, dans son Voyage sentimental, raconte qu'il voulut, une soirée, essayer jusqu'où on pouvait louer quelqu'un sans cesser de lui plaire. Il fit l'épreuve sur trois personnes qui n'étaient pas sans mérite ; il commença par les écouter, ce qui est une flatterie très agréable ; ensuite il en redemanda ; et enfin il les reconnus supérieurs comme ils voulaient l'être, sans restriction, disant par exemple au diplomate : "J'ai entendu souvent parler de politique extérieure ; mais je ne soupçonnais même pas cette solidité de doctrine, cette profondeur de vues, cette connaissance des hommes que vous venez de me montrer." Naturellement ces éloges furent savourés ; il essaya de les forcer ; mais plus il exagérait, plus l'autre y trouvait de plaisir. Le flatteur reçut en échange quelques compliments qu'il n'attendait point, qu'il s'efforça de mépriser, mais qui trouvèrent tout de même asile au plus profond de son coeur. Bref, pour avoir été trois fois flatteur dans cette soirée, et impudemment flatteur, il se fit trois amis, trois vrais et fidèles amis, qui ne l'oublièrent jamais et lui rendirent mille services sans qu'il le demandât. Voilà de ces terribles histoires, dont le sel est bien anglais ; cette froide plaisanterie glace comme une douche, et laisse une trace brûlante. Leurs clowns grands et petits sont comme leurs épices ; quand on en a goûté, tout le reste paraît fade.

Auteur: Alain

Info: Propos I, la Pléiade, nrf Gallimard 1956<15 novembre 1907 p.23>

[ malentendu ]

 

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