Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.0376s

gaz

DU PET CLAIR : On l'appelle vulgairement "pet de demoiselle", il n'alarme point les nez sensuels et n'est point indécent comme la vesse et le pet de maçon.

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'art de péter

 

Commentaires: 0

refuser

Douter […], c’est la seule manière d’être souillé par le monde sans en communiquer plus loin la contagion : c’est s’isoler dans ce vacarme d’idéal puant et devenir une île endolorie où des regrets fiers s’obstinent à repousser l’assaut des vagues inlassables et vulgairement ferventes.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Exercices négatifs

[ spectateur ] [ défier ] [ dégoût ] [ dubitation nécessaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Un homme un peu éduqué arrive à masquer l'urgence de son désir, à le sublimer, à y mettre du sentiment, en cherchant l'autre et pas seulement " à baiser ", comme on dit vulgairement. Mais il reste que les hommes gardent tous la même idée en tête : assouvir avant tout un désir...

Auteur: Maschino Maurice T.

Info: cité par le Nouvel Observateur, 22.1.98

[ hommes-par-hommes ] [ obsédé ]

 

Commentaires: 0

parapsychologie

La vue spirituelle, vulgairement appelée double vue ou seconde vue, lucidité, clairvoyance, ou enfin télesthésie, et maintenant cryptesthésie est un phénomène moins rare qu'on ne le croit généralement; beaucoup de personnes ont cette faculté sans s'en douter; seulement elle est plus ou moins développée, et il est facile de s'assurer qu'elle est étrangère aux organes de la vision puisqu'elle s'exerce sans le secours des yeux pendant le somnambulisme naturel ou provoqué. Elle existe chez certaines personnes dans l'état normal le plus parfait, sans la moindre trace apparente de sommeil ou d'état extatique.

Auteur: Delanne Gabriel

Info: L'Ame Est Immortelle: Demonstration Experimentale

[ divination ]

 

Commentaires: 0

gaz

Les pets muets, vulgairement appelés vesses, n'ont point de son et se forment d'une petite quantité de vents très humides. [...] Les vesses sont ou sèches ou foireuses. Les sèches sortent sans bruit et n'entraînent point avec elles de matière épaisse. Les foireuses, au contraire, sont composées d'un vent taciturne et obscur. Elles emportent toujours avec elles un peu de matière liquide ; les vesses ont la vélocité d'une flèche ou de la foudre, et sont insupportables à la société, par l'odeur fétide qu'elles rendent. [...]
J'ai lu quelque part qu'un diable du pays latin voulant un jour lâcher un pet, ne fit qu'une vesse foireuse dont il emberna ses culottes et que, maudissant la trahison de son derrière, il s'écria avec colère et indignation : " Nusquam tuta fides " (" Il n'y a donc plus de bonnes foi dans le monde ") !

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'art de péter

[ flatulence ]

 

Commentaires: 0

gaz

C'est bien mal connaître le pet que de le croire si criminel et coupable de tant de grossièretés. Le vrai pet, ou pet clair, n'a point d'odeur, ou du moins si peu, qu'elle n'a pas assez de force pour traverser l'espace qui se trouve entre son embouchure et le nez des assistants. Le mot latin "crepitus", qui exprime le pet, ne signifie qu'un bruit sans odeur, mais on le confond ordinairement avec deux autres ventosités malfaisantes, dont l'une attriste l'odorat et se nomme vulgairement vesse, ou, si l'on veut, pet muet, ou "pet féminin", et l'autre qui présente le plus hideux spectacle, que l'on nomme pet épais, ou "pet de maçon". Voilà le faux principe sur lequel se fondent les ennemis du pet ; mais il est aisé de les confondre, en leur montrant que le vrai pet est réellement distingué des deux monstres dont on vient de donner une notion générale.

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'art de péter

[ flatulence ]

 

Commentaires: 0

racisme

Nègre : nom propre de peuple, habitant ou originaire de la Nigritie. Niger, Nigra, Nigrita. Le nom de Nègre n'est pas aujourd'hui synonyme d'Ethiopien, comme il le pourrait être en parlant de l'Antiquité. L'Ethiopie ne s'étend pas autant que la Nigritie. Nous n'appelons Ethiopiens que les peuples qui font au midi de l'Egypte, et au levant des Nègres. Les Nègres vendent aux Espagnols, aux Portugais & aux Hollandais, non-seulement ceux de leurs voisins qu'ils peuvent attraper, mais quelquefois leurs propres femmes & leurs enfants. Ils sont noirs, mais davantage vers le midi du Niger, que vers le nord; ils passent pour robustes, mais ignorants, lâches, paresseux ; moins farouches que les peuples de la Barbarie, de l'Arabie (Bidulgérid) & du Sahara. La plupart fuient le Mahométisme, les autres sont païens ; il y en a même qui n'ont presque aucun sentiment de religion. Au Pérou il est expressément défendu aux Noirs et aux Négresses d'avoir aucune communication personnelle avec les Indiens, sous peine aux mâles de se faire mutiler les parties naturelles; et aux Négresses d'être fustigées.

Auteur: Internet

Info: In : Dictionnaire Universel François et Latin, vulgairement appelé dictionnaire de Trévoux, Nancy, chez Pierre Antoine, 1734, Tome IV

[ historique ]

 

Commentaires: 0

musique

(L'auteur se retrouve dans un salon, curieux de rencontrer Richard Wagner)
Après les salutations d'usage, je pris place à mon tour au milieu de quelques fidèles qui m'avaient précédés. - La conversation reprit son cours, que ma venue avait évidemment interrompu ; parmi les visiteurs se trouvait un jeune Italien très bavard, et dont la spécialité me sembla être, comme on dit vulgairement, de faire des gaffes. - Dans le but probablement louable, de m'instruire, il demanda au Maître ce qu'il pensait de la Danse macabre, de Saint-Saëns.
Wagner allant parler, j'étais toutes oreilles.
"La Danse macabre, fit-il avec son disgracieux accent allemand, la Danse macabre ! Ma chère Cosima, n'est-ce pas cette machine où des os se battent ? Qu'il nous a fait entendre à Bade ? Oui, très gentil, très gentil !"
L'Italien, voyant qu'il avait fait fausse route, ne se découragea pas :
- "Et Rossini ? Notre grand Rossini ? Quelle est celle de ces oeuvres que vous préférez ?"
- "Oh ! Rossini, il avait certainement l'étoffe d'un musicien ; et je me souviens qu'étant à Paris, un jour que j'allais le voir, il voulut bien reconnaître devant moi son insuffisante éducation musicale, et avec une franchise qui lui fait honneur, il me dit : Cher maître, si au lieu d'être né italien, j'avais eu le bonheur de naître votre compatriote, je crois que j'aurais fait quelque chose. - Il faut pourtant avouer qu'il a fait trois mesures bonnes dans sa vie."
Et donnant l'exemple à l'appui, il ébaucha trois mesures du Barbier sur le piano. Après cette courte et bienveillante appréciation sur l'auteur de Guillaume Tell, il y eut un moment de silence, après quoi, toujours à l'instigation du jeune Italien, le maître exécuta une série d'autres musiciens, que dans ma naïveté je croyais gens de valeur ; et comme conclusion :
"Non, voyez-vous, à notre époque il n'y en a qu'un : c'est Offenbach."
Je me sentais étouffer dans cette atmosphère haineuse, et j'avais hâte de revoir le soleil, de contempler la nature, si radieuse dans ce beau pays de Naples. Je regrettais presque d'avoir approché et pu juger cet homme, si dieu par son génie, si piètrement humain par sa vanité. Ce fut la seule fois que j'eus l'honneur d'être admis dans l'intimité de Wagner, et plus que jamais j'ai été à même d'apprécier cette véridique parole : il ne faut pas voir les grands hommes de trop près.

Auteur: Godebski Cyprien

Info: Mémoires d'un artiste, texte violemment attaqué comme étant un faux par Willy

[ polémique ] [ critique ] [ vacherie ]

 

Commentaires: 0

anti christianisme

Disons que le consensus est que notre espèce, c'est-à-dire les primates supérieurs, Homo Sapiens, est sur la planète depuis au moins 100 000 ans, peut-être plus. Francis Collins dit peut-être 100 000 ans. Richard Dawkins pense peut-être un quart de million. Disons 100 000. Comme chrétien il faut accepter que pendant 98 000 ans notre espèce a souffert, la plupart de ses enfants mourant en couches, les autres ayant une espérance de vie d'environ 25 ans, mourant à cause de leurs dents. Famine, lutte, amertume, guerre, souffrance, misère, tout ça pendant 98 000 ans.

Le ciel contemplait tout ça avec une totale indifférence. Et puis, il y a 2000 ans, il s'est dit : "Ça suffit. Il est temps d'intervenir", et la meilleure manière sera de condamner quelqu'un à un sacrifice humain quelque part dans les régions les moins alphabétisées du Moyen-Orient. Surtout pas chez les Chinois, par exemple, où les gens peuvent lire et étudier les preuves et avoir une civilisation. Allons donc dans le désert et créons une autre révélation là-bas. C'est absurde. Une personne qui réfléchit ne pourra y croire.

Pourquoi suis-je heureux que ce soit le cas ? Pour amener la question du caractère erroné du christianisme, parce que je pense que les enseignements du christianisme sont immoraux. L'enseignement central, le plus immoral de tous, c'est celui de la rédemption par procuration. Tu peux rejeter tes péchés sur quelqu'un d'autre, ce que l'on appelle vulgairement la désignation d'un bouc émissaire. En fait, l'origine du bouc émissaire est issu de la même région, dans le même désert. Je peux payer ta dette si je t'aime. Je peux purger ta peine de prison si je t'aime beaucoup. Je peux me porter volontaire pour ce faire. Je ne peux pas effacer tes péchés, parce que je ne peux pas abolir ta responsabilité, et je ne devrais pas offrir de le faire. Ta  responsabilité doit t'accompagner toujours. Il n'y a pas de rédemption par procuration. Il est très probable, en fait, qu'il n'y ait pas de rédemption du tout. C'est juste un aspect de la pensée magique, et je ne pense pas que la pensée magique soit bonne pour les gens non plus.

Tout ça parvient même à polluer la question centrale, le mot que je viens d'employer, le mot le plus important de tous : le mot amour. En rendant l'amour obligatoire, en disant que tu DOIS aimer. Il faut donc aimer ton prochain comme toi-même, ce qui est impossible en réalité. Tu n'y parviendras jamais, et tu pourras donc toujours être vu comme coupable. On t'a inculqué que tu dois aimer quelqu'un qu'il faut aussi craindre, un être suprême, un père éternel. Qui manque à ce devoir redevient un misérable pécheur. Voilà qui n'est pas sain mentalement, moralement ou intellectuellement.

Et ça m'amène à la dernière objection - que je vais condenser, Dr. Orlafsky - qui est que ce système est totalitaire. S'il y avait un Dieu qui pouvait faire ces choses et exiger de nous ces trucs, et qu'il était éternel et immuable, nous vivrions sous une dictature sans appel, un Dieu qui ne peut jamais changer et qui connaît nos pensées et peut nous condamner pour crime de pensée, et nous vouer au châtiment éternel pour des actions que nous sommes condamnés à l'avance à faire. Tout cela en boucle. Bref c'est une excellente chose que nous n'ayons absolument aucune raison de croire que tout cela soit vrai.

Auteur: Hitchens Christopher

Info:

[ pouvoir sémantique ] [ insensé monothéisme ] [ dogme dictature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

prière

On peut donc regarder chaque collectivité comme disposant, en outre des moyens d’action purement matériels au sens ordinaire du mot, c’est-à-dire relevant uniquement de l’ordre corporel, d’une force d’ordre subtil constituée en quelque façon par les apports de tous ses membres passés et présents, et qui, par conséquent, est d’autant plus considérable et susceptible de produire des effets d’autant plus intenses que la collectivité est plus ancienne et se compose d’un plus grand nombre de membres ; il est d’ailleurs évident que cette considération "quantitative" indique essentiellement qu’il s’agit bien du domaine individuel, au delà duquel elle ne saurait plus aucunement intervenir. Chacun des membres pourra, lorsqu’il en aura besoin, utiliser à son profit une partie de cette force, et il lui suffira pour cela de mettre son individualité en harmonie avec l’ensemble de la collectivité dont il fait partie, résultat qu’il obtiendra en se conformant aux règles établies par celle-ci et appropriées aux diverses circonstances qui peuvent se présenter ; ainsi, si l’individu formule alors une demande, c’est en somme, de la façon la plus immédiate tout au moins, à ce qu’on pourrait appeler l’esprit de la collectivité (bien que le mot "esprit" soit assurément impropre en pareil cas, puisque, au fond, c’est seulement d’une entité psychique qu’il s’agit) que, consciemment ou non, il adressera cette demande. Cependant, il convient d’ajouter que tout ne se réduit pas uniquement à cela dans tous les cas : dans celui des collectivités appartenant à une forme traditionnelle authentique et régulière, cas qui est notamment celui des collectivités religieuses, et où l’observation des règles dont nous venons de parler consiste plus particulièrement dans l’accomplissement de certains rites, il y a en outre intervention d’un élément véritablement "non-humain", c’est-à-dire de ce que nous avons appelé proprement une influence spirituelle, mais qui doit d’ailleurs être regardée ici comme "descendant" dans le domaine individuel, et comme y exerçant son action par le moyen de la force collective dans laquelle elle prend son point d’appui. Parfois, la force dont nous venons de parler, ou plus exactement la synthèse de l’influence spirituelle avec cette force collective à laquelle elle s’"incorpore" pour ainsi dire, peut se concentrer sur un "support" d’ordre corporel, tel qu’un lieu ou un objet déterminé, qui joue le rôle d’un véritable "condensateur", et y produire des manifestations sensibles, comme celles que rapporte la Bible hébraïque au sujet de l’Arche d’Alliance et du Temple de Salomon ; on pourrait aussi citer ici comme exemples, à un degré ou à un autre, les lieux de pèlerinage, les tombeaux et les reliques des saints ou d’autres personnages vénérés par les adhérents de telle ou telle forme traditionnelle. C’est là que réside la cause principale des "miracles" qui se produisent dans les diverses religions, car ce sont là des faits dont l’existence est incontestable et ne se limite point à une religion déterminée ; il va sans dire, d’ailleurs, que, en dépit de l’idée qu’on s’en fait vulgairement, ces faits ne doivent pas être considérés comme contraires aux lois naturelles, pas plus que, à un autre point de vue, le "supra-rationnel" ne doit être pris pour de l’"irrationnel". En réalité, redisons-le encore, les influences spirituelles ont aussi leurs lois, qui, bien que d’un autre ordre que celles des forces naturelles (tant psychiques que corporelles), ne sont pas sans présenter avec elles certaines analogies ; aussi est-il possible de déterminer des circonstances particulièrement favorables à leur action, que pourront ainsi provoquer et diriger, s’ils possèdent les connaissances nécessaires à cet effet, ceux qui en sont les dispensateurs en raison des fonctions dont ils sont investis dans une organisation traditionnelle. Il importe de remarquer que les "miracles" dont il s’agit ici sont, en eux-mêmes et indépendamment de leur cause qui seule a un caractère "transcendant", des phénomènes purement physiques, perceptibles comme tels par un ou plusieurs des cinq sens externes ; de tels phénomènes sont d’ailleurs les seuls qui puissent être constatés généralement et indistinctement par toute la masse du peuple ou des "croyants" ordinaires, dont la compréhension effective ne s’étend pas au-delà des limites de la modalité corporelle de l’individualité.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, pages 166-168

[ grâce ] [ communion des saints ] [ mode d'action ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson