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couple

Un homme âgé de 94 ans est décédé le week-end dernier alors qu'il se rendait à la veillée mortuaire de son épouse. Les deux époux étaient unis depuis 66 ans. Norman Hendrickson, postier à la retraite, a rendu son dernier souffle alors qu'il se rendait en limousine à la veillée funèbre de son épouse, Gwen, des suites de la maladie de Parkinson. La fille du couple, Merrilyne, qui a révélé jeudi l'histoire, a disposé une affichette dans le salon du funérarium indiquant: "Surprise, surprise - c'est un doublé: Norman et Gwen Hendrickson, 16 février 2013".

Auteur: Internet

Info: 22.02.2013, L'homme été inhumé mercredi à New York aux côtés de sa femme au terme d'un service couronnant une union de 66 ans

[ épitaphe ] [ anecdote ]

 

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rapports humains

Quand on me demande ce que j'ai fait ce week-end, je suis obligé de répondre des choses qui ne sont pas socialement valorisantes, ou ne passent pas pour intéressantes. Donc, soit j'évite la machine à café, quitte à m'exposer à divers ragots, soit j'essaie de naviguer entre l'écueil du mensonge et la vérité entière et nue que je ne peux pas non plus dire. Le soir, quand on rentre, on se dit : "Pourquoi tout cela ?" Les gens ne sont pas idiots, ils doivent bien se rendre compte que tout le monde triche, d'une manière ou d'une autre.

Auteur: Schovanec Josef

Info: Je suis à l'Est !

[ insincères ] [ masques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réforme du langage

Mais ne voit-on pas, ces temps-ci, s’affirmer une nouvelle généradation de feremmes qui, avec le sourire, cumulent vie professionnelle et vie faramiliale ? Et refusent avec une belle énergie, même et surtout lorsqu’elles occupent des postes à hautes responsabilités, de renoncer à ce qui demeure l’essentiel à leurs yeux, à savoir leur désédir d’enfandants ? Au nom de quoi, d’ailleurs, le feraient-elles ? On se le deremande. Et pourquoi se priveraient-elles du bonheur d’avoir une petite fidille, ou un petit gamarçon, ou encore l’autre et l’un, puis de les voir grandir, devenir à leur tour des adultutes qui se mariaderont eux aussi, feront de beaux voyagades à travers le mondonde, iront en week-end d’amoutareux à Amsterdadam, à Lisbobonne, et tenteront de chercher ensemble, par-delà tous les écueils, l’harmonadie conjugadale ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 360-361

[ transfiguration du monde par les mots ] [ infantilisation généralisée ] [ ironie ] [ ludiques néologismes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

J'exerce la profession, ou l'activité, d'auteur de romans à quatre sous. Je m'explique : vous connaissez sans doute le genre de petits bouquins dont je veux parler : "un cocktail explosif de sensualité et d'aventures, de violence et d'exotisme". Pour parler clair, il s'agit de bouquins de cul. Notez bien que je n'éprouve nulle honte à écrire ce genre de littérature. En fait, cette activité assure mon gagne-pain et me permet de vivre assez largement tout en organisant ma vie comme je l'entends. C'est toujours mieux que de pointer matin et soir dans un bureau. Je travaille à domicile, le matin, l'après-midi, le soir ou la nuit, en semaine ou le week-end, l'hiver ou l'été, comme cela me chante. Bien des gens aimeraient connaître la même liberté.

Auteur: Paris Alain

Info: Achéron

 

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solitude

Le dimanche, beaucoup d’hommes sont perdus dans les rues, et Karl avec eux. New York ne sait que faire des heures libres, la ville et ses habitants deviennent des choses creuses, des yeux vides, des pieds qui marchent parce qu’ils ne savent rien faire d’autre.
La famille épargne l’ennui a beaucoup de gens, dans une famille, toutes les heures ont un nom : l’heure de manger, l’heure de se promener, l’heure de rentrer, l’heure de manger encore. Le dimanche, les appartements de New York se remplissent de familles et de lumière, ils se transforment en phares pour celui qui a perdu sa route.
Pendant les heures vides du dimanche, des questions sont posées qui n’ont pas de réponse et il est des hommes qui se tuent. Il y a beaucoup d’hommes qui meurent le dimanche dans la ville.

Auteur: Camarneiro Nuno

Info: Les hommes n'appartiennent pas au ciel

[ week-end ] [ ennui ]

 
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libération

Quand nous sortons de la Machine, nous recherchons tous la même respiration — poumons gonflés, bouche entrouverte — la même liberté de mouvement pour enfin redresser nos squelettes, tirer sur nos muscles ankylosés, dégourdir nos jambes, mouliner l'air de nos bras, la même lumière naturelle, le regard planté dans le ciel, à cligner des yeux pour accommoder. Certains jours d'hiver, le travail le réclamant, il m'arrive même de ne jamais apercevoir le soleil de la journée. Je passe la coupée avant son lever, sous les spots aveuglants qui éclairent le quai et la coque massive du navire. Je n'en ressors qu au soir tombé. Avec cette seule idée en tête d'arriver à la fin de la semaine, l'espoir chevillé au corps que le temps se mettra au beau, et que je pourrai passer du temps en bord de mer. 


Auteur: Astolfi Christian

Info: De notre monde emporté. Le Bruit du monde, p 24

[ travail ] [ labeur ] [ délivrance ] [ week-end ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

justification pour absence

Je n'ai pu vous prévenir. J'ai été à Roswell pour le week-end et des Extra-terrestres m'ont enlevés. Je n'avais plus aucun contrôle sur mes mouvements. Ensuite j'ai été admis dans un hôpital psychiatrique et ils ne me permirent aucun appel extérieur. Ensuite ils m'ont relâché mais la police secrète s'en est mêlée et ne m'a pas permis de parler avec quiconque, craignant que je sois en possession de renseignements sensibles... (De 3 a 7 jours d'absence.) Mais je ne serai probablement pas la demain - ou peut-être plus jamais - car depuis que la secrète a compris que je vous avait dit tout ça ils ont décidé de me mettre en détention dans un endroit discret... ils voudront probablement me faire changer d'identité, de vie, d'endroit, etc.. De manière à ce que cette info plus que super top secrète (les aliens sont parmi nous) ne puisse sortir. Simplement parce que le monde ne peux encaisser psychologiquement une pareille nouvelle actuellement. Risque de paniques, hystéries, etc... (Un congé définitif, quoi...)

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ provocation ]

 

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virtualité

À mesure que la distanciation sociale et physique persiste, le fait de s'appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander des conseils ou commander quelque chose va, peu à peu, prendre la place d’habitudes autrefois ancrées. En outre, les avantages et les inconvénients des services en ligne par rapport aux services hors ligne seront constamment examinés sous différents angles. Si les considérations de santé deviennent primordiales, nous pourrions décider, par exemple, qu'une séance de vélo devant un écran à la maison ne vaut pas la convivialité et le plaisir de le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et moins cher !). Le même raisonnement s'applique à de nombreux domaines divers comme se rendre en avion à une réunion (Zoom est plus sûr, moins cher, plus écologique et beaucoup plus pratique), se rendre en voiture à une réunion de famille loin de chez soi pour le week-end (le groupe familial WhatsApp n'est pas aussi amusant mais, là encore, plus sûr, moins cher et plus écologique) ou même assister à un cours universitaire (pas aussi satisfaisant, mais moins cher et plus pratique).

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ cocooning ] [ sécurité ] [ peur des risques ] [ raison calculante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

famille

Dès lors, la vie avait pris un drôle d'aspect. Il arrivait à Anthony de se lever le matin encore plus crevé que la veille. Il dormait pourtant de plus en plus tard, surtout le week-end, ce qui faisait enrager sa mère. Quand les copains le vannaient, il prenait la mouche, répliquait avec ses poings. Sans cesse, il avait envie de cogner, de se faire mal, de foncer dans les murs. Alors il partait faire du vélo avec son walkman sur les oreilles, en se repassant vingt fois la même chanson triste. Soudain, en regardant Beverly Hills à la télé, de hautes mélancolies le prenaient. Ailleurs, la Californie existait, et là-bas, c'est sûr, des gens menaient des vies qui valaient le coup. Lui, il avait des boutons, des baskets trouées, son œil foutu. Et ses parents qui régnaient sur sa vie. Bien sûr, il contournait les ordres et défiait constamment leur autorité. Mais tout de même, ces destins acceptables restaient hors de portée. Il n'allait quand même pas finir comme son vieux, bourré la moitié du temps à gueuler devant le JT ou à s'engueuler avec une femme indifférente. Où était la vie, merde ?

Auteur: Nicolas Mathieu

Info: Leurs enfants après eux

[ routine ] [ ennui ] [ jeunesse ] [ révolte ]

 
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couple

La suite, c'est le quotidien qui vous rattrape — ses calmes plats, ses soubresauts, ses habitudes, son cours ordinaire. Louise avait commencé à travailler à l'hôpital. Le jour, la nuit, les week-ends, elle se tenait en alerte comme un soldat mobilisable à tout moment. On se croisait. Elle partait quand j'arrivais. Rentrait quand je partais. Souvent c'était un jour sur deux. Comme dans un amour alterné. Parfois j'avais l'impression que nous prenions un de ces tourniquets, à l'entrée des grands magasins. Nos vies disparaissaient dans la rotation de nos emplois du temps. Alors on s'écrivait. Pour elle une lettre sur la table. Pour moi un mot collé sur le frigo. Elle s'appliquait, je me contentais de griffonner. Je me cherchais des excuses en répétant que je ne savais pas trouver les mots. Elle ne me croyait pas. Pour elle, chacun de nous est poète. Le seul témoin de ce manège épistolaire s'appelait Apollinaire : le chat qui habitait avec nous. C'est elle qui avait choisi son nom. J'aurais préféré Sonny, pour Sonny Rollins, dont les microsillons tournaient sur ma platine, mais les calligrammes de l'auteur des lettres à Lou l'avaient emporté sur les notes du saxophoniste.


Auteur: Astolfi Christian

Info: De notre monde emporté. Le Bruit du monde, pp 31-32

[ désynchronisé ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste