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réincarnations

Aussi longtemps qu’une personne ne parvient pas à atteindre ses objectifs dans ce monde, le Saint, Béni soit Il, la déracine et la replante autant de fois qu’il faut.

Auteur: Zohar Sepher ha-Zohar

Info: I, 186b

[ judaïsme ]

 

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femmes-par-hommes

Plus d'une fois, Zohar affirma qu'elle comptait allaiter pendant des années car cette avidité la conduisait au bord de la pâmoison. Elle aimait jusqu'à la dépendance ces moments là, lorsque ses "nénés se vidaient et que les enfants s'emplissaient". Tout devenait flou, son corps s'allégeait, prêt à s'envoler, et ses jumeaux, pleins et lourds, devenaient comme des sacs de sable qui la clouaient au sol.

Auteur: Shalev Meir

Info: Le pigeon voyageur

[ maman ]

 

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accueil

En prescrivant de façon répétée à l’analyste de "s’abstenir de mémoire et de désir", nous pensons que Bion fait référence au dernier facteur de la fonction symbolique : celui que le Zohar appelle mystère. Épurer la capacité d’observation et de contact est la condition préalable pour entrer dans le champ de O* ; la possibilité de s’auto-contenir activement est le prélude à une nouvelle expansion.

Auteur: Neri Claudio

Info: Dans "Lire Bion", page 89. *O = origine, chose en soi.

[ capacité de pensée négative ] [ laisser-faire ] [ impartialité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

Pour les juifs, la notion de - roulement des âmes - (gigal) est exprimée en ces termes dans le Zohar des Hébreux :  "La naissance de l'homme ici-bas ainsi que la mort ne provoquent qu'un déplacement de l'esprit".

Quant à la religion chrétienne, il lui est arrivé d'enseigner la transmigration des âmes selon le mode essénien. "Chaque âme a existé depuis l'origine : elle arrive dans ce monde renforcée par les victoires ou affaiblie par les défaites de sa vie préalable", écrivait Origène, l'un des Pères de l'Eglise. Et puis le deuxième concile de Constantinople, en 553, promulgua l'interdiction de cette croyance. Ne resta que l'incompréhensible bricolage théologien de la "résurrection des corps", réduisant l'évolution des âmes à une invasion de morts-vivants sortant de la tombe, au jour du Jugement dernier, pour être déférés devant Dieu.

Auteur: Van Cauwelaert Didier

Info: Le nouveau dictionnaire de l'impossible

[ métaphysique ] [ christianisme ] [ métempsychose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbolisme

Il est connu par exemple que la lettre Beit (B) est celle par laquelle Dieu a créé le monde, selon le Zohar, T. 1, 3a, p. 39 ; ce qui explique qu’elle soit la première lettre du premier mot de la Bible : Berechit (au commencement). Sur les différents sens de ce terme, cf. N. Séd, La mystique cosmologique juive, pp. 80-81. On voit par là qu’il est donc faux de dire que les lettres hébraïques "n’ont pas de signification précise" comme l’affirme J. Kristeva, Le langage cet inconnu, p. 104. Il faudrait préciser en outre que la position des lettres dans l’alphabet n’est pas non plus fortuite. Le Beit en l’occurrence, comme le Ba arabe, le Beta grec ou le B latin, correspond au second rang et représente la valeur numérique 2, ce qui explique leur rapport avec la Création.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 177

[ ordre ] [ métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

judaïsme

[...] au XVIIe siècle, à mesure que la vie devenait plus difficile pour les Juifs d’Europe orientale, le conflit entre mysticisme et rabbinisme s’accentua. On peut interpréter ces doctrines comme deux stratégies différentes pour affronter les problèmes politiques de l’heure et Dieu. Sur le plan idéologique, elles admettaient toutes deux l’idée fondamentale d’Alliance entre Dieu et Israël ; la question épineuse était bien entendu : Pourquoi Dieu trompait-il ainsi son peuple ? La doctrine rabbinique répondait que les Juifs s’étaient écartés de la Loi et qu’ils étaient châtiés. La stratégie idéologique et sociale consistait donc à serrer les rangs et redoubler d’efforts communs pour suivre les commandements et l’interprétation qui était faite dans le Talmud [...].

Les mystiques, aussi, pensaient que les Juifs avaient trahi l’Alliance, non par manque de conscience, plutôt par manque de compréhension. La Thora n’était que la forme extérieure de l’Alliance, et il fallait en trouver une interprétation plus profonde : la Kabbale et, en particulier, le Zohar indiquaient la voie par laquelle on pouvait arriver à comprendre la signification sous-jacente de la Thora ; cette dernière était considérée comme un grandiose cryptogramme* qui devait être déchiffré par diverses méthodes semi-rationalistes et mystico-intuitives.

Auteur: Bakan David

Info: "Freud et la tradition mystique juive", traduit de l’anglais par P. Osuky et E. Risler, Payot, 1977, page 87 *énigme basée sur un message chiffré

[ historique ] [ persécutions ] [ courants divergents ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ontologie

Là où Dieu contient tout par la vertu d’être son Créateur et l’Initiateur en qui toute chose s’origine et en qui toute puissance est cachée, le rôle de l’homme est d’achever ce processus en étant l’agent par lequel toutes les puissances de la création sont pleinement activées et manifestées. Ce qui existe potentiellement en Dieu se déploie et se développe en l’homme. Les formules clés de cette perspective se trouvent déjà dans la kabbale de Gérone et dans le Zohar. L’homme est l’agent parachevant dans la structure du cosmos ; comme toutes les autres créatures, et encore plus qu’elles, il est composé de la totalité des dix Sefirot et "de toutes les choses spirituelles ", c’est-à-dire des principes célestes qui constituent les attributs de la divinité. Si les puissances des Sefirot sont réfléchies en lui, il est aussi le "transformateur " qui, par sa vie et ses actes, amplifie ces puissances jusqu’à leur source originelle. Pour user de la formule néoplatonicienne, le processus de création implique que tout se sépare de l’Un et retourne à l’Un, et le point de retour de ce cycle se trouve en l’homme, au moment où il commence à développer une conscience de sa véritable essence et se languit de retracer le chemin qui va de la multiplicité de sa nature jusqu’à l’Unicité en laquelle il a son origine.

Auteur: Scholem Gershom

Info: La kabbale

[ judaisme ] [ cosmogonie ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

ésotérisme juif

Le plus important document kabbalistique est le Zohar. Il est officiellement l’œuvre de Siméon ben Yokai, écrit dans la première moitié du XIe siècle et il se compose, pour la plus grande partie, d’un long commentaire des passages de la Thora, voisinant avec divers autres écrits. [...] Pendant environ deux siècles, il resta dans une ombre relative, puis son influence alla grandissant. Il devint un des écrits les plus importants de la pensée juive, l’expression des courants les plus profonds de l’histoire du judaïsme. Non seulement il fut l’expression de la pensée et des sentiments de la communauté juive, mais il servit de base à quelques-uns des événements sociaux les plus lourds de conséquences pour les Juifs d’Europe orientale.

[...] le Zohar présente ses enseignements religieux dans les termes du langage intime propre aux relations familiales et sexuelles. Scholem oppose le kabbalisme d’Abulafia à la Kabbale telle que le Zohar la présente ; celui-là, déclare-t-il, est plus aristocratique, celle-ci plus proche des émotions et des craintes habituelles du peuple, donc plus représentative de ce dernier.

En plus de l’importance singulière qu’il donne aux relations sexuelles et familiales, le Zohar partage avec les écrits psychanalytiques de Freud les caractéristiques suivantes : des considérations sur l’antisémitisme ; une conception de l’homme comme être bisexuel, une théorie du développement socio-sexuel ; et, peut-être la plus importante de toutes, un choix de techniques pour interpréter les productions du langage.

Auteur: Bakan David

Info: "Freud et la tradition mystique juive", traduit de l’anglais par P. Osuky et E. Risler, Payot, 1977, pages 81-82

[ historique ] [ psychanalyse ] [ liens ] [ rapprochements ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

dieux ouraniens

Les légendes nordiques désignent les Ases comme les "enfants d’Odin", le Très Haut et Père de tous les dieux et demi-dieux, ce qui est à rapprocher des "fils de Dieu", désignation attribué aux enfants de Seth et d’Hénoch par la Bible. D’après Jean-Louis Bernard, ces "dieux" recteurs et civilisateurs venus du Grand Nord et qualifiés de "géants" furent les transmetteurs d’un dépôt hyperboréen, conservé et transmis ensuite de générations en générations lors de l’Âge d’Argent par leurs descendants Atlanto-hyperboréens dans la zone d’influence atlantique et par les Veilleurs hyperboréens dénommés Ases dans la zone trans-caucasienne. Dans le même ordre d’idées, Joseph Karst faisait remarquer que, dans le terme arménien définissant les demi-dieux, Diutz-Azn, l’expression Azn ou Azean signifiait les Ases, les Arméniens, la "race ou progéniture de Dieu". Il ajoutait un peu plus loin que le terme Olympioi désignait primitivement des "génies de l’éther" et qu’ils ne furent "qu’accidentellement et secondairement localisés à la montagne ou au groupe de montagnes appelées Olympe". Pour lui ces "Dieux Olympe" avaient originellement représenté le Grand Esprit ou "Souffle animateur" des Arméniens qui est à combiner avec le nom divin Elohim chez les Cananéens, heloim correspondant comme vocable hittito-précananéen, au holym-pe pelasgique, qui équivaudrait à l’arménien hollmen, hollumn auquel il faut substituer l’ancien terme pelasgique holum-pe, "le ciel, l’ether, l’atmosphère", d’où "dérivent les Olympioi des Hellènes", ce terme étant selon lui "nettement arménoïde". Il est bien connu que les peuples nordiques vénéraient des piliers symbolisant l’axe terre-ciel qu’ils appelaient "Ases" et sur lesquels reposaient la voûte céleste, ce qui fait par ailleurs écho au mythe d’Atlas, célèbre titan de la mythologie grecque à propos duquel nous reviendrons lorsque nous aborderons l’hypothèse "atlante" et l’identification des fils d’Atlas aux Ases et aux Pélasges. Le pilier central que les anciens scandinaves plaçaient au centre de leurs habitations sous la forme d’un gros étui de bois symbolisait à lui seul les colonnes de l’univers. Cette désignation n’a rien de hasardeux lorsque l’on songe que la fonction primitive des dieux de la mythologie scandinave était d’assurer le maintien des lois cosmiques. Le terme Ases au pluriel signifie précisément "colonnes du monde", désignation qui n’est pas sans nous rappeler les Aqtabs et autres "Piliers de la Sagesse" que nous avions identifiés comme les "êtres divins", hypostases des Rois d’Edom assumant les fonctions célestes de "garde cosmique" qui seront ensuite attribuées à nos tours et dont la finalité première est d’assurer le lien entre la Terre et le Ciel. Par ailleurs, la tradition juive, lorsqu’elle mentionne les Tsadiks dans le Zohar, attribue à ces Sages cachés qui s’élèvent comme "le cèdre du Liban", le statut de "fondements du monde" et Rabbi Juda proclamait que "la Tradition enseigne que le monde repose sur sept piliers". Le cèdre du Liban est en outre "le plus haut des arbres, et tout est assis à son ombre, de même que le juste est le plus élevé de tous les hommes, et tous s’assoient sous sa protection" (...)
On retrouve par ailleurs la même idée dans la mythologie scandinave lorsqu’il est question des Ases, les "dieux-piliers" qui soutiennent le monde. Robert de Largerie suggérait qu’au Caucase aurait survécu un culte des Ases dont on raconte qu’ils furent les dieux instructeurs de l’humanité établis primitivement au nord planétaire, Ases dont le souvenir est resté gravé jusque dans les noms russes de lieux bien spécifiques de la toponymie sacrée : Azgorod, Azabad ou bien encore dans l’abdrazique, ancienne langue du Caucase attribuée aux Ases qui, selon les légendes locales, résidaient au pied de l’Elbrouz il y a fort longtemps. La tradition germano-scandinave l’atteste aussi puisque, selon la légende, les Ases gagnèrent l’Asie lorsque le froid boréal les refoula vers des contrées plus clémentes. Pierre Gordon pensait par ailleurs qu’en Asie mineure et dans le Caucase, les traditions diluviennes locales faisaient état de divers détails directement empruntés aux traditions théocratiques du paléolithique.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ étymologie ] [ mythologie comparée ]

 

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