Ce qui irrite dans le désespoir, c'est son bien-fondé, son évidence, sa "documentation" : c'est du reportage. Examinez, au contraire, l'espoir, sa générosité dans le faux, sa manie d'affabuler, son refus de l'événement : une aberration. Une fiction. Et c'est dans cette aberration que réside la vie, et de cette fiction qu'elle s'alimente.
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Info: Syllogismes de l'amertume, 1952, Oeuvres, Gallimard 1995, p.775
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