L'érotisme, c'est une veine importante en littérature. Je ne vois pas pourquoi, dans le cinéma, le cul est toujours sous-jacent. Des pornos, j'en ai vu beaucoup, je ne m'en lassais pas. On dit que quand on en a vu un, on les a tous vus. Moi, j'avais cette impression avec le cinéma normal. Alors que le porno, j'étais toujours émerveillé. Ça m'a passé, ça m'ennuie maintenant. J'allais dans tous les clubs de la rue Saint-Denis. Avec mon frère, on s'échangeait les cassettes, on n'y allait pas ensemble, quelle horreur, mais il m'a raconté qu'il dealait des cartes d'abonnement contre des places à mes spectacles.
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Info: à Libération, 17 18 mai 1997
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