Quelle impression de vide aujourd'hui dans le métro ! Avant tu voyais des gens lire Libération ou L'Huma en partant bosser. Les longues peines veulent savoir ce qui se passe dehors, mais dehors, les gens ont perdu pied, au niveau intello. Même les murs ont perdu la parole. À part les grafs de la culture hip-hop, qui se résument à la signature de l'auteur... Au restau, les conversations... Communiste ? Soixante-huitard ? C'est ringard ! La critique sociale est réduite à des cercles isolés.
Auteur:
Info: Jean-Marc Rouillan raconte sa semi-liberté, propos recueillis par Nicolas Arraize et Gilles Lucas, 15 janvier 2008
Commentaires: 0