Imre Kertész apprendra l'instinct de survie à tout prix, il fera ce que l'on appelle le "musulman", pour aller au-delà de l'horreur et ne pas rejoindre tous ces corps voués au feu et au gaz. Pour garder en lui, profond une goutte d'énergie pour ne pas crever là comme les autres. Il se refermera sur lui-même, deviendra un bloc de silence et de peur intérieure. À la libération du camp, avec un pâle sourire, il demanda des cigarettes, puis demanda de toucher la mitraillette de ses libérateurs. Il l'arracha et alla calmement, presque sans haine, abattre une douzaine de ses tortionnaires. Puis il rendit, toujours avec ce pâle sourire la mitraillette fumante aux soldats.
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