religion

... dimanche dernier j'étais si "rompue" que l'après-midi, après avoir nettoyé ma chambre et lavé mes bas, j'ai fait une chose que je ne m'étais pas permise depuis longtemps : absolument rien. J'ai fait ce que je faisais si souvent à Finkenkrug, je me suis assise sur le sofa et j'ai éteint la lumière. Et j'ai réfléchi dans le noir... Et j'ai appliqué - ce que je parviens beaucoup plus rarement à la lumière - à toute chose, à tous les événements la mesure de l'éternité... et bien des choses qui nous paraissent importantes, qui nous obsèdent, nous irritent, y compris nos chères personnes, se sont effondrées... "Les peuples meurent, pour que dieu vive", ce mot de Saint-Just m'est venu à l'esprit.

Auteur: Kolmar Gertrud Käthe Chodziesner

Info: Lettres

[ civilisation ] [ méditation ]

 

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