sale

Moi je n'assassine pas la nature. Et le feu, le feu sacré, je l'allume la nuit, dans la cuisine pour que les dieux lares et les pénates me protègent. Michelle redoute une explosion mais elle a tort. Me laver ? Non, je ne me lave pas. Si je me lavais je tuerais les bactéries qui se trouvent dans mes cheveux, ma barbe mes dents. Une extermination. Ils sont la vie, nous non ; eux, ils constituent l'univers invisible, grand et polymorphe, dont nous ne sommes que les hôtes impuissants, la conscience morte...

Auteur: Ercolani Marco

Info: J'entends des voix. Ecrit avec Lucetta Frisa

[ désespoir ]

 

Commentaires: 0

Commentaires

No comments