Comme une femme ayant beaucoup vécu,
Dans sa langueur et sa tendresse,
Offre sa couche à notre coeur vaincu,
Celle qu'on appelle Tristesse...
Elle s'étend, capricieuse, illusoire,
À la fois fatale et frivole;
Mon âme a soif, autant que de la gloire,
De la courbe de son épaule.
Avec les arts, pensifs baissant la tête,
Au gai printemps, à ses couleurs,
Nous préférons l'automne insatisfaite
Dont la tristesse a pris nos coeurs.
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Info: Celle qu'on appelle Tristesse
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