Aux abattoirs, je regardai, ce matin-là, les bêtes qu'on acheminait au massacre. Presque toutes, au dernier moment, refusaient d'avancer. Pour les y décider, on les frappait sur les pattes de derrière.
Cette scène me revient souvent à l'esprit lorsque, éjecté du sommeil, je n'ai pas la force d'affronter le supplice quotidien du Temps.
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Info: De l'inconvénient d'être né
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