Le souffle ne descend ni ne monte; s'abstenant de ces deux mouvements, il se tient immobile. En aucune manière la pensée ne se déploie. Le souffle-maîtresse de maison reste à demeure. Suivant la voie de la Béatitude, il réprime sa propre pensée; [...] Immobile, indifférencié, invariable, sans aurore ni crépuscule, de bonne moelle, telle est, dit-on, l'extinction où la pensée ne déplie aucune activité mentale. Quant au Seigneur qui a immobilisé ainsi sa pensée auprès de la syllabe du dhamma et dont le souffle est suspendu, à l'instant même il est indifférent au monde sensible.
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Info: Dohakosa de Kanha, sq 13, 17, 20 et 23, traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.349-350
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