J'étais en troisième quand pour la première fois de ma vie je parlai à un garçon et au bout de trois conversations, je compris qu'il tournait autour du pot et qu'il cherchait plutôt à parler de choses sexuelles. Alors, pour couper court, je lui demandai de ne plus me téléphoner avant d'avoir lu un roman de Dostoïevski. Je n'entendis plus jamais le son de sa voix.
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Info: Ici même, Koweit, P.68
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