L'un des plus puissants protecteurs de Villemain, M. de Narbonne, le fait appeler un jour, vers 1812, et lui dit: " L'empereur veut faire retrancher des ouvrages de l'antiquité classique destinés à la jeunesse certaines phrases dont l'esprit politique lui déplaît ; il m'a chargé de vous demander si vous voudriez vous charger de cette tâche ...
- Monsieur, répondit nettement M. Villemain, j'ai le regret de ne pouvoir consentir à ce que souhaite Sa Majesté. Veuillez, je vous prie, lui demander si elle pense qu'Auguste ait jamais fait expurger les oeuvres de Cicéron pour les mettre entre les mains de la jeunesse romaine.
Auteur:
Info:
Commentaires: 0