On ne sait rien, ou si peu, de la vie de ses parents. Et l'on ne s'en inquiète pas. Même si l'on soupçonne que l'un ou l'autre a pu n'être pas très heureux. Comme si rien ne devait avoir importé jusqu'à votre venue sur cette terre. Comme si l'arbre entier n'avait traversé les saisons avec son aubier tendrement rose devenu, d'années en années, cette noire et sèche carapace des vieux troncs que pour voir mûrir un fruit unique venu à la pointe de sa dernière branche.
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Info: Les gens de Mogador, tome
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