Remarquons, en passant, qu'il ne s'agit là nullement du problème de la certitude - aucun aristotélicien n'a jamais mis en doute la certitude des démonstrations géométriques -, mais de celui de la réalité ; et qu'il ne s'agit pas même de l'emploi des mathématiques dans la science physique - aucun aristotélicien ne s'est jamais refusé à mesurer ce qui est mesurable et à compter ce qui est nombrable -, mais de son rôle dans et pour la structure même de la science ; c'est- à-dire, nécessairement, de la réalité elle-même.
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Info: Etudes galiléennes
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