C’est la circulation entre les registres, les genres, les œuvres et les esthétiques. Je ne pense pas qu’il y ait une ligne discernable dans la maison. Il s’agit de montrer par la pratique éditoriale que la littérature est multiple, contradictoire et vivante. Mais ce qui lie tous les écrivains, c’est la préoccupation de la langue, ce matériau qu’on essaie de faire bouger. La première préoccupation est formelle. La plus belle histoire du monde ne m’intéresse pas si elle n’est pas portée par une forme qui l’exprime et la transcende. J’aime, dans les romans, ce qui excède l’idée même de roman. Dans beaucoup de récits anglo-saxons, les surprises narratives sont sans surprises, ce sont des idées de scénaristes, sans travail sur les formes.
Auteur:
Info:
Commentaires: 0