Elle porte la pierre du gouffre dans les yeux. Ses cheveux sont sombres comme le varech. Le calme repose sur les arcs des sourcils, la poitrine est animée par un mouvement de houle. Elle est enveloppée de noir et d'une lueur, elle est assise à la croisée des chemins, fille de jouissances et d'obscurs chagrins, pure comme neige, femme affligée et déchue.
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Info: Les elfes des falaises : Regard sur la poésie islandaise, Skuggar- Ombres
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