antisémitisme

En 1934, dans France la doulce, Paul Morand dénonçait déjà à mots couverts la "pègre" cosmopolite. Il est en 1943 ambassadeur de Vichy à Bucarest, puis à compter du 13 juillet 1944 à Berne. Parallèlement à sa carrière au sein de la diplomatie, il met sa plume au service des journaux de la Collaboration, tel Combats, l'organe de la Milice. (...)
Son nom figure dans la liste, incomplète, imparfaite, insatisfaisante, il est vrai, d'indésirables, rédigé par le Comité national des écrivains. Il est logiquement révoqué par le décret, sans pension ni indemnité. Paul Morand n'a jamais renié ses sympathies. En 1951, dans Le flagellant de Séville, décrivant l'Espagne occupée par les armées napoléoniennes, il justifie la Collaboration et brocarde les résistants. En 1953, le Conseil d'Etat n'en réintègre pas moins l'ancien diplomate dans son corps d'origine.

Auteur: Lecoq Vincent

Info: Les notaires sous l'Occupation (1940-1945) Acteurs de la spoliation des juifs.

[ compromission ] [ France ]

 

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