Ceux qui ambitionnent la domination du monde et n’agissent que pour cela, observons qu’ils n’y arrivent jamais.
C’est que le pouvoir suprême est le vide que nul ne peut asservir.
Qui croit le manipuler le rate.
Qui croit s’en saisir le perd.
C’est que tantôt les phénomènes nous obéissent et tantôt ils commandent.
Tantôt ils encouragent et tantôt ils déçoivent.
Tantôt ils sont solides, puis brutalement ils deviennent fragiles.
Tantôt ils se redressent et ensuite ils s’écroulent.
C’est pourquoi les oreilles du vide libèrent de l’arrogance, de l’extravagance et des excès.
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Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, poème 29, page 79
Commentaires: 3
Coli Masson
17.01.2021
Merci :)
miguel
17.01.2021
l'ai mise en public
Coli Masson
17.01.2021
Je verrais bien cette citasse dans "néant et méditation" (malheureusement chaîne privée)