Je n'étais pas enclin à vivre la vie d'un célibataire.... J'ai pris une jeune femme d'une famille honnête mais de classe moyenne bien que tout le monde ait essayé de me persuader de faire un mariage en cour. Mais je craignais l'orgueil, ce vice inhérent à la noblesse, particulièrement pour ce sexe, c'est pourquoi j'en ai choisi une qui ne rougissait pas de me voir pinceaux à la main. Et à dire vrai, il m'aurait été difficile d'échanger le trésor inestimable de la liberté contre les étreintes d'une vieille femme.
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Info: lettre à son ami Peiresc, vers 1635. Citée dans Rubens et le Cercle romain, Huemer, p. 44
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