espérance

Dans son journal des "Années de Guerre" Vassili Grossman parle de la puissance de la bonté humaine qu'il a pu observer alors qu'il était correspondant sur le front. Il était à Stalingrad et il est allé jusqu'à Berlin. Il a dit que ce n'est pas l'humanité qui est impuissante face au mal, mais plutôt que c'est le mal qui est impuissant face à l'humanité. Parce qu'il est incapable d'écraser ce petit noyau de bonté, et je crois qu'il a raison. On sauve le monde en sauvant une personne à la fois. Ces gestes discrets de compassion, c'est ce qui fait de nous des humains. Ils peuvent faire émerger un nouveau récit. Ils définissent la résistance durant les périodes troubles, c'est une façon de semer les graines, qui nous permettront de nous relever.

Auteur: Hitchens Christopher

Info: in Trump et le coup d'État des multinationales de Fred Peabody

[ optimisme ]

 

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