Hermès est appelé Elmuthalleth bil-hikam, littéralement "triple par la sagesse", ce qui équivaut à l’épithète grecque Trismegistos, tout en étant plus explicite, car la "grandeur" qu’exprime cette dernière n’est, au fond, que la conséquence de la sagesse qui est l’attribut propre d’Hermès. Cette "triplicité" a d’ailleurs encore une autre signification, car elle se trouve parfois développée sous la forme de trois Hermès distincts : le premier, appelé "Hermès des Hermès" (Hermes El-Harâmesah), et considéré comme antédiluvien, est celui qui s’identifie proprement à Seyidna Idris ; les deux autres, qui seraient postdiluviens, sont l’"Hermès Babylonien" (El-Bâbelî) et l’"Hermès Égyptien" (El-Miçrî) ; ceci paraît indiquer assez nettement que les deux traditions chaldéenne et égyptienne auraient été dérivées directement d’une seule et même source principale, laquelle, étant donné le caractère antédiluvien qui lui est reconnu, ne peut guère être autre que la tradition atlantéenne.
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Info: Formes traditionnelles et Cycles cosmiques, , éd. Gallimard, 1970, page 146
Commentaires: 3
Plouin
20.05.2020
Juste !
Coli Masson
19.05.2020
Commerçants et voleurs... dans le même sac !
Plouin
19.05.2020
C'est aussi le dieu des commerçants et des voleurs. Y penser avant la promenade rue du Faubourg Saint Honoré