Mais en définitive, le vide est un grand mystère féminin. C’est ce qui est pour l’homme l’étrangeté première, le creux, l’autre à la profondeur abyssale, le yin. La misère, propre à exciter la compassion, de cette nullité (je parle ici en homme) est malheureusement – serais-je tenté de dire – le puissant mystère de ce qu’il y a d’insaisissable dans le féminin. Une telle femme ne constitue rien de moins qu’un destin.
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Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 117
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