Un jour, j’ai compris que mes mains, mes outils de travail pour manier la couleur ne suffisaient plus. C’était le modèle lui-même qu’il me fallait pour peindre la toile monochrome bleue. Non, ce n'était pas de la folie érotique. C'était très beau. J'ai jeté une grande toile blanche par terre. J'ai vidé vingt kilos de bleu au milieu et la fille s'est ruée dedans et a peint là mon tableau en se roulant sur la surface de la toile dans tous les sens.
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