Comment ce système du signifiant sans lequel il n’y a nulle incarnation possible, ni de la vérité, ni de la justice, comment ce logos littéral peut-il avoir prise sur un animal qui n’en a que faire, et qui n’en a cure ? – car cela n’intéresse à aucun degré ses besoins. C’est pourtant cela même qui fait la souffrance névrotique.
L’homme est effectivement possédé par le discours de la loi, et c’est avec lui qu’il se châtie, au nom de cette dette symbolique qu’il ne cesse de payer toujours davantage dans sa névrose.
Comment cette prise peut-elle s’établir, comment l’homme entre-t-il dans cette loi, qui lui est étrangère, avec laquelle il n’a rien à faire comme animal ? C’est pour l’expliquer que Freud construit le mythe du meurtre du père.
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Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 385
Commentaires: 4
Coli Masson
02.12.2021
Comme tu veux.
miguel
02.12.2021
Il y a une incroyable obsession du langage chez certains... Qui font l'impasse sur des notions simples comme l'oubli, le "passer à autre chose" le "on s'en fout" "demain est un autre jour"... etc...
Coli Masson
30.11.2021
Le langage.