En 1677 (à l’âge de 31 ans), Leibniz écrivit un dialogue sur la lingua rationalis, c’est-à-dire sur le calcul, le mode de compte, qui devait permettre de calculer complètement et universellement, pour tout ce qui est, les relations entre le mot, le signe et la chose. Dans ce dialogue et dans d’autres œuvres, Leibniz a pensé et posé d’avance les fondements de ce qui, aujourd’hui, non seulement est utilisé sous forme de machines à penser, mais surtout détermine notre mode de penser.
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Info: Etre et temps, 1962, p. 220
Commentaires: 6
miguel
03.12.2021
oui, toujours ce tiers exclus qui a amené vers les maths programmatiques booléennes
Coli Masson
03.12.2021
D'accord, mais un algorithme repose sur un langage quelque peu binaire, non ? De l'analogique au numérique ?
miguel
03.12.2021
Heu.... je ne crois pas... Pas que... en tout cas. Encore faut-il voir ce que tu mets sous ce mot. Je dirai que ça peut aussi l'être et que cette pensée rationnelle qu'a formalisé Leibniz (qu'il faudrait attentivement comparer avec le formalisme de CS Peirce) est à l'origine des algos... Et je crois pouvoir affirmer que ceux-ci sont de nos jours bien au-delà de ce que Gottfried imaginait. Bref pour moi l'algorithme est avant tout un outil.... par exemple un convertisseur-échantillonneur, sur base des lois physique, (dont on a vu l'irruption dans les années 70 en musique), outil de compliance (quand tu remplis un questionnaire pour une demande de crédit c'est un algo...)... On peut aussi dire que FLP est un algo, sauf qu'il est un algo dont l'utilisateur peut modifier les règle opératoires.