Personne, depuis van Blyenbergh, n’a pu percer le mystère de la langue de Spinoza, et il n’est pas banal qu’un auteur aussi largement étudié souffre d’une lacune biographique aussi frappante. [...]
S’il ne s’agissait que d’un détail biographique, on pourrait s’en accommoder. Ce serait pourtant manquer le fait que la curiosité pour la langue de Spinoza vise une question philosophiquement passionnante: il s’agit de déterminer dans quelle langue (ou dans quel méandre linguistique) le philosophe pensait.
Auteur:
Info: Spinoza, philosophe grammairien
Commentaires: 3
miguel
25.03.2022
ok
Coli Masson
25.03.2022
Parce que ce n'est pas résumé à la langue maternelle, celle-ci étant déjà foison de langage dans la communauté juive de Spinoza. L'auteur et d'autres ont distingué justement cette langue maternelle de la langue de la pensée. Je peux rajouter imprégnation source oui.
miguel
25.03.2022
par empreinte verbale tu entends "imprégnation source" je suppose... pourquoi pas "langue maternelle" en catég ?