quand elle ouvrait la porte
comme l’orée d’un bonheur
le soleil se levait
sans regarder l’heure
quand elle ouvrait la bouche
dans une moue de désir
les mots tus faisaient taire
les phrases de l’univers
quand elle ouvrait les jambes
une nuée de rouges-gorges
qui sentaient bon les champs
s’envolaient dans mon sang
quand elle fermait les yeux
criant de tout son corps
les anges chantaient la vie
louant la petite mort
………………………
on renaît dans une ombre
effaçant tout son sort
un seul souvenir demeure :
l’amour n’a jamais tort
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Info: ode à la joie
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