Il n’y avait rien de plaisant à observer les Juifs en train de se contorsionner dans la chambre à gaz. […]
Rosé n’aimait pas son travail, mais il en connaissait tous les avantages, évidents ou cachés. […]
Dans sa jeunesse, il avait été faible et craintif et n’avait pu lutter pour la vie. Il n’avait jamais douté que le parti avait pour seul but le bonheur des petites gens, des faibles. Et maintenant, il sentait déjà les conséquences heureuses de la politique de Hitler ; car il était, lui, un de ces petits hommes faibles et, maintenant, sa vie, celle de sa famille, étaient devenues bien meilleures, bien plus faciles.
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Info: Vie et Destin, 2e partie Chapitre 41
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