Trois mots étranges
Quand je prononce le mot Avenir,
sa première syllabe appartient déjà au passé.
Quand je prononce le mot Silence,
je le détruis.
Quand je prononce le mot Rien,
je crée une chose qui ne tiendrait dans aucun néant.
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Info: De la mort sans exagérer : Poèmes 1957-2009
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