étreinte

Je l’embrassai, stupéfait de mon audace, alors qu’en réalité c’était elle qui, lorsque j’approchai de son visage, avait attiré ma tête contre sa bouche. Ses deux mains s’accrochaient à mon cou ; elles ne se seraient pas accrochées plus furieusement dans un naufrage. Et je ne comprenais pas si elle voulait que je la sauve, ou bien que je me noie avec elle.

Auteur: Radiguet Raymond

Info: Le diable au corps (1923, 128 p.)

[ romantisme ] [ amour ] [ incertitude ]

 

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