homme-animal

L’ "inutilité" des animaux familiers et le chômage doré qui va de pair avec leur statut entraînent un double corollaire dans la société française contemporaine.

Premier corollaire : les animaux de ferme, animaux "utilitaires" ou "de rente", c’est-à-dire dont l’élevage a pour but les services, les produits ou les revenus que l’on en tire, ont été exclus de la fonction d’animal de compagnie. De fait, les appartements parisiens et les pavillons de banlieue abritent plus de rongeurs, de reptiles et d’arthropodes que de poules ou de canards - bref, de tout plutôt que ces vulgaires et ancillaires créatures de basse-cour !

Second corollaire de l’ "inutilité" des animaux de compagnie : la marginalisation, la péjoration, voire la maltraitance, dans une indifférence quasi générale, des animaux "utilitaires".

Auteur: Digard Jean-pierre

Info: Les Français et leurs animaux : Ethnologie d'un phénomène de société

[ matérialisme ]

 

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