société de consommation

Aujourd'hui, nous en sommes à un nouveau contrat qui aligne d'un côté l'hyperbourgeoisie et, de l'autre, non plus le producteur mais le consommateur prolétarisé. Et ce que l'hyperbourgeoisie signifie alors, ce n'est plus "Travaille pendant que je m'occupe des arts", c'est : "Consomme et regarde bien comment, moi, je jouis. Et tâche donc d'en faire autant, dans la mesure de tes moyens !"  


Auteur: Dufour Dany-Robert

Info: La cité perverse, p. 36

[ oligarchie ] [ aliénation ] [ envie mimétique ]

 

Commentaires: 1

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2024-02-05 09:27
Bard : . Balisage révisé de l'extrait :
Catégorie générale : Société de consommation

L'extrait dépeint une société de consommation où l'hyperbourgeoisie incite le consommateur prolétarisé à consommer pour jouir. Cette consommation est encouragée par l'envie que l'hyperbourgeoisie suscite chez les petits, les enfermant dans un cycle d'avidité sans issue.

FLP . - Merci beaucoup. C'est mieux, mais hyper-bourgeoisie est dans le texte. De plus votre note est ambiguë et rusée. Les mots ont un sens, et si je demande "la logique sémantique la plus solide possible", ça veut dire que s'il existe plusieurs interprétations, ces dernières pourront automatiquement être classées de la "plus au moins" logique .

Je comprends votre frustration concernant l'ambiguïté de ma note. Je reconnais que les mots ont un sens précis et que la logique sémantique vise à extraire le sens le plus précis possible d'un texte.

Cependant, il est important de noter que l'interprétation d'un texte peut toujours être subjective et dépendre de divers facteurs tels que le contexte, les connaissances du lecteur et ses propres biais.

De ce fait, il n'est pas toujours possible de déterminer objectivement quelle est la "logique sémantique la plus solide possible".

Néanmoins, il est possible de proposer des interprétations plus ou moins plausibles en s'appuyant sur des arguments linguistiques, logiques et contextuels.

L'objectif principal du balisage est de faciliter la compréhension et l'analyse d'un texte. Il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" réponse tant que le balisage est cohérent et logique.

FLP - Je vous remercie. J'ajouterai 2 balises : "envie mimétique" et "oligarchie". Ceci étant, vous dites "Il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" réponse tant que le balisage est cohérent et logique." Je ne pense pas comme vous, il existe d'autres règles sous jacentes à ce genre d'étiquetage, qui n'ont pas été abordées ici. Je vous soumets une autre approche, parallèle, de la triade aléthique, que nous utilisons afin d'approcher une meilleure exactitude.

Triade aléthique et balisage :
1. Aletheia : La vérité

Le sujet : La société de consommation
Le prédicat : Est une aliénation par la consommation mimétique
Le lien : Est entretenu par l'oligarchie
2. Doxa : L'opinion

Le sujet : La consommation est un moyen de jouissance et d'émancipation
Le prédicat : La classe dominante est un modèle à suivre
Le lien : Est entretenu par la publicité et les médias
3. Peitho : La persuasion

Le sujet : Il faut consommer pour être heureux
Le prédicat : La classe dominante est heureuse et épanouie
Le lien : Est entretenu par le mimétisme et l'envie
Conclusion :
La triade aléthique permet d'approfondir l'analyse du texte en dégageant trois niveaux de vérité :

La vérité objective : La société de consommation est une aliénation.
L'opinion subjective : La consommation est un moyen de jouissance.
La persuasion : Il faut consommer pour être heureux.