Ma thèse, paradoxalement, et de manière un peu provocatrice, mais cependant sincère, est la suivante :
La probabilité n'existe pas. L'abandon des croyances superstitieuses sur l'existence du Phlogiston, de l'Ether cosmique, de l'Espace et du Temps absolus... ou des Fées et des Sorcières, aura été une étape essentielle sur le chemin de la pensée scientifique. La probabilité, si elle est considérée comme un concept doté d'une sorte d'existence objective, n'est pas moins une idée fausse et trompeuse, une tentative illusoire d'extérioriser ou de matérialiser nos vraies croyances probabilistes.
Auteur:
Info: Préface - Théorie des probabilités (1970)
Commentaires: 1
miguel
02.04.2024
(FLP) - Peux-tu expliquer ce texte (Gemini) - Le texte s'articule autour de deux axes principaux : La critique de la notion de probabilité: L'auteur affirme que la probabilité n'existe pas. Il la compare à des croyances superstitieuses, comme l'existence du Phlogiston, de l'Ether cosmique, ou des Fées et des Sorcières. Il qualifie la probabilité d'idée fausse et trompeuse, une tentative illusoire de matérialiser nos croyances subjectives. L'importance de la pensée scientifique: L'abandon des croyances superstitieuses est considéré comme une étape essentielle sur le chemin de la pensée scientifique. La pensée scientifique se base sur des concepts réels et objectifs, et non sur des notions subjectives et probabilistes. L'auteur semble défendre une vision rationaliste et objectiviste de la science. Il rejette l'idée que la probabilité puisse être une notion scientifique valable, car elle est intrinsèquement liée à la subjectivité humaine. Voici quelques points clés à retenir : L'auteur distingue la réalité objective des croyances subjectives. Il considère la probabilité comme une croyance subjective et non comme une réalité objective. Il valorise la pensée scientifique basée sur des concepts réels et objectifs.