Les symboles ne sont que des " véhicules " de communication ; il ne faut pas les prendre pour le terme final, le " contenu ", auxquels ils renvoient. Si saisissants, si séduisants qu'ils sont, ils n'en sont pas moins qu'un moyen pratique, adapté à la compréhension. D'où la personnalité ou les personnalités de Dieu. Qu'on le représente en termes trinitaires, dualistes ou unitaires, en termes polythéistes, monothéistes ou henothéistes*, en mots ou en dessins, en tant que fait documenté ou vision apocalyptique, aucune de ces représentations ne doit être lue ou interprétée comme fin en soi. La difficulté, pour le théologien, est de conserver sa transparence au symbole, pour que ce dernier ne voile pas la lumière qu'il est censé communiquer.
" Nous ne connaissons vraiment Dieu, écrit St Thomas d'Aquin, que si nous le croyons au dessus de tout ce que l'homme peut en concevoir. "
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Info: Le Héros aux mille et un visages. *décrit le culte prédominant rendu à un dieu particulier, tout en ne niant pas l'existence d'autres divinités, qui peuvent, selon le cas, bénéficier d'un culte de moindre importance ou non.
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