biais d'interprétation ?

Pourquoi ce serait un biais ?

Toute tentative de justification, par essence singulière, même si elle s'appuie sur des bases solides - ici aristotéliciennes - est selon moi un artifice destiné à légitimer une position. Même si c'est bien plus fin qu'un coup de poing dans la figure. En ce sens c'est un biais, une arme sémantique... une volonté d'avoir raison

Toutes les positions idéologiques sont des biais en ce sens.

Ah ah ah certes... Sauf que lorsqu'il s'agit de défendre un truc genre 'principe des principes' comme ici en recyclant une des roche mère de la pensée occidentale, ça devient un genre de démo ultime... insurpassable, un cas d'école à tout le moins. Tant à l'endroit qu' à l'envers. D'ailleurs recyclage ferait un bon tag

Ton biais à toi c'est de considérer que toute pensée instituée et reconnue comme un socle à tel moment de l'histoire de notre civilisation humaine constitue une erreur tandis que les courants mineurs seraient plus justes. Ils sont tous aussi faux les uns que les autres, ou aussi vrais, c'est selon.

Ah ah ah... I disageee.. Mais merci pour ton, retour, cette maïeutique est intéressante, constructive... Qui me fait me poser une question, à partir de cette blague connue. "Moïse a dit : - tout est Dieu. Ensuite Jésus vint et annonça : tout est Amour. Un peu plus tard vint Marx qui a dit : tout est fric. Freud annonça ensuite : - tout est sexe. Puis Einstein s'est pointé, disant : - Tout est relatif. :-) :-)
Dans cette continuité que dirait l'entité Flp ? :

La logique qui sous-tend l'articulation de ces énoncés vaut, non l'apparence des énoncés en eux-mêmes.

super, merci... de quoi réfléchir quant aux fondations de cette logique, etc...
Mais surtout je crois que ta formulation rejoint d'une certaine manière la vectorisation des concepts que font émerger les IAs. On est dans le sémantique pur, voire un peu au delà pour ce qui concerne ces dernières. Dit autrement : en imaginant que quelques milliers, ou millions de cerveaux humains moulinent ensemble pour nourrir et structurer honnêtement le corpus FLP, on arriverait à des résultats proches de ceux des IA en terme de précision lexicographique et sémantique "consensuelle".
C'est la que le mégalo resurgit et dit : il faut, avec l'aide d'outils IA qui le permettront assez rapidement, s'amuser à tout repenser-restructurer à partir de zéro, sur fondation tétravalente diachronique, à l'image du modèle du vivant (photosynthèse du carbone puis développements bio adn-arn mémorisés sur base 4, etc.. ). Langage-méthodologie de la matière utilisé comme plus haut "afin de réexaminer de son point de vue le corps existant des connaissances". Recyclage envisageable avec les outils cybernétiques (ou quantiques ?) à venir, aptes à mieux gérer-structurer, et éventuellement comprendre, le complexe titanesque des interactions conjuguées d'un tel corpus des savoirs.
Ici FLP se positionnerait humblement comme un petit modèle expérimental. Agrégateur prototype défendant la lecture - à partir d'un niveau à déterminer jusqu'à l'analyse pointue. Tout en restant ouvert aux tentatives d'intégration-participation de passionnés du lire, parlêtres et autres électrons libres nécessaires, pas nécessairement nombreux...
Mais stop ;-)

Les IA peuvent dire beaucoup de choses mais elles ne savent pas ce qu'elles racontent, c'est un peu leur problème.

absolument, ce sont des bécanes... reste qu'elles maîtrisent langages et sémantiques bien mieux que ce qui a pu exister jusque-là... une efficacité très très impressionnante. Bref des outils qui permettent de rêver, d'imaginer-concevoir des trucs au regard desquels FLP devient minuscule...
Ou gigantesque si l'application vient à se présenter, ou à représenter, quelque chose de justement non cybernétique sur le fond... Rien d'absolu ici, ni de vraiment objectif.... nulle part... juste le développement d'un genre de corpus diachronique en mouvement, fait d'intégration-participation de passionnés du lire, parlêtres et autres électrons libres... Entités subjectives qui représentent la "vraie ouverture" d'un savoir collectif vivant.
Et ici y'a pas de donneur(s) d'ordre comme ce qui se passe trop souvent (les mandats universitaires sont partout commandités subordonnés à une hiérarchie, la finance, les armées, le pouvoir politique, etc...). FLP s'inspirant du bottom-up du vivant dans la nature, vient ici en complément du top-down des pouvoirs humains. ;-)
Dans l'idéal il faudrait plein de petits FLP persos qui pourraient communiquer entre eux. On a déjà développé cette idée avec Emma dans le temps.
Tu me dis si je te les brise avec mes théories :-)

Non mais je n'ai rien de spécial à rajouter.