Le verre n’est pas éternellement plein.
De lui, une goutte disparaît
en haut, en bas, à côté
de l’air que tu portes
dans l’aura aux couleurs vives.
Le temps évapore tout ce qui est,
dans la coupe pleine, l’arôme perd sa consistance
heureuse.
Une goutte vient te recroqueviller
ou te terrasser,
pour gagner le cristal transparent
au nom de la beauté du nouvel œil.
Le verre porte encore
l’empreinte de la main de l’horloge disséquée
le jour lumineux,
qu’il a autrefois appelé différemment.
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Info: Cela se vide, traduit du roumain par Gabrielle Danoux
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