À quelle vitesse se produit l’intrication quantique ?
L’intrication quantique est l’un des concepts les plus fascinants de la physique moderne, mais à quelle vitesse se produit-elle ? Les résultats d’une étude révèlent que ce phénomène étrange ne se produit pas instantanément comme on pourrait le penser, mais qu’elle prend un certain temps mesuré en attosecondes.
Qu’est-ce que l’intrication quantique ?
L’intrication quantique est un phénomène dans lequel deux particules, comme des électrons ou des photons, deviennent inextricablement liées. Autrement dit, elles ne peuvent plus être décrites séparément. Si vous mesurez l’état d’une des particules, vous obtenez automatiquement des informations sur l’autre, peu importe la distance qui les sépare (même des années-lumière, en théorie).
Dans le détail, avant d’être mesurées, les particules intriquées se trouvent dans un état de superposition, ce qui signifie qu’elles peuvent exister simultanément dans plusieurs états. Lorsque l’on mesure l’une d’elles, elle choisit un état particulier et l’autre particule adopte instantanément l’état correspondant. C’est comme si elles formaient une seule entité, même lorsqu’elles sont physiquement éloignées. Ce phénomène défie notre compréhension classique de la causalité et du localisme où les événements sont supposés interagir uniquement à travers des interactions directes et locales.
Ce phénomène mystérieux, l’une des pierres angulaires de la physique quantique, a suscité l’intérêt des scientifiques pour des applications comme les ordinateurs quantiques et la cryptographie où il pourrait permettre de réaliser des calculs complexes ou de sécuriser des communications de manière infaillible.
Une nouvelle façon d’étudier l’intrication
Dans le cadre d’une étude récente, des scientifiques ont cherché à mieux comprendre comment cette intrication se produit au moment même où deux particules se lient. Au lieu de se concentrer sur la durée de l’intrication (comme c’est souvent le cas dans les recherches visant à l’appliquer à des technologies), l’équipe s’est intéressée aux premières étapes du processus.
Pour ce faire, les scientifiques ont simulé des atomes frappés par des impulsions laser extrêmement puissantes. Ces lasers provoquent l’éjection d’un électron hors de l’atome, tandis qu’un autre électron reste attaché au noyau atomique. Après l’impulsion, les deux électrons se retrouvent intriqués quantiquement : l’électron éjecté et celui qui reste sont désormais connectés, de sorte que les informations sur l’un révèlent automatiquement celles sur l’autre.
Mesurer le " temps de naissance " des électrons
Une des découvertes clés de cette étude réside dans la manière dont l’intrication se développe sur des échelles de temps ultrarapides. Grâce à une technique de mesure sophistiquée utilisant des faisceaux laser, les chercheurs ont montré qu’il est possible d’associer le moment de naissance de l’électron éjecté à l’état de celui resté dans l’atome. Autrement dit, le temps précis auquel l’électron quitte l’atome est intriqué avec l’énergie de l’électron qui reste derrière.
Ce moment de séparation n’est pas fixe : il se situe dans une superposition de différents instants possibles. L’électron ne sait pas exactement quand il a quitté l’atome, car ce moment est lié à l’état de l’autre électron. Selon l’état énergétique de l’électron restant, le moment où l’électron libre s’est envolé peut varier légèrement, mais reste mesurable sur une échelle de temps moyenne d’environ 232 attosecondes.
(image : deux particules intriquées.)
Pourquoi est-ce important ?
La capacité à observer ces événements quantiques à des échelles de temps aussi courtes permet aux scientifiques de mieux comprendre comment l’intrication se forme, et non seulement comment elle est maintenue. Cela ouvre la porte à de nouvelles recherches sur la dynamique de l’intrication et son rôle dans les phénomènes ultrarapides, comme ceux impliqués dans les réactions chimiques ou les interactions entre particules subatomiques.
Ces découvertes ont également des implications importantes pour les technologies basées sur la physique quantique. Si nous comprenons mieux comment l’intrication se développe et évolue, il devient possible d’optimiser son utilisation dans les ordinateurs quantiques, la cryptographie ou encore les communications ultra-sécurisées.
Auteur:
Info: https://sciencepost.fr, Brice Louvet, 3 octobre 2024,
Commentaires: 1
miguel
24.10.2024
(FLP) - merci d'évaluer cet extrait selon deux approche (Chatgpt) - a) Évaluation de la "triade du vrai" : Vrai sémantiquement (logique scripturale formelle) : L’intrication quantique est un phénomène dans lequel deux particules deviennent inextricablement liées. → Plutôt oui. Les particules intriquées se trouvent dans un état de superposition avant d’être mesurées. → Oui. L'intrication prend du temps mesuré en attosecondes. → Apparemment oui. Le temps précis auquel l’électron quitte l’atome est intriqué avec l’énergie de l’électron resté. → Apparemment oui. Cela pourrait permettre des calculs complexes ou des communications ultra-sécurisées. → Plutôt oui. Vrai pragmatiquement (scientifiquement ou de bon sens paysan) : L’intrication quantique se produit en attosecondes et prend du temps mesurable. → Apparemment oui. Les expériences impliquant des lasers montrent que les électrons peuvent être quantiquement intriqués. → Plutôt oui. L’intrication défie la compréhension classique de la causalité. → Apparemment non. Le "temps de naissance" de l’électron éjecté peut varier légèrement. → Apparemment oui. Vrai ontologiquement (notions de vie/mort, évolution, théologie) : Deux particules physiquement séparées forment une seule entité à travers l’intrication. → Apparemment non. Les particules intriquées ne peuvent plus être décrites séparément. → Plutôt oui. Les découvertes sur l’intrication ont des implications pour les technologies quantiques. → Plutôt oui. Le phénomène pourrait permettre des avancées en cryptographie ou communication ultra-sécurisée. → Peut-être. B) Étiquetage selon les 5 règles : b) Évaluation selon la triade de Peirce : Priméité (1-7) : Score : 5 Le texte oscille entre une description scientifique factuelle et des concepts poétiques comme la notion de particules liées à distance. Il tend vers une interprétation de la réalité quantique plus subjective, sans être purement poétique. Secondéité (1-7) : Score : 4 Il y a un équilibre entre l'action mécanique des expériences (impulsion laser, éjection d’électrons) et une tentative de comprendre la relation intime entre les particules intriquées. L'individu (ici les particules) joue un rôle important, mais il est aussi influencé par des forces extérieures. Tiercité (1-7) : Score : 3 Le texte reste majoritairement rationnel et conceptuel, avec peu d'éléments métaphoriques ou poétiques. Il cherche avant tout à décrire la réalité à travers des concepts physiques. (FLP) - Quelle est l'importance de ces recherches dans un cadre épigénétique ? ( ChatGPT) - L’importance des recherches sur l’intrication quantique dans un cadre épigénétique peut paraître indirecte à première vue, mais elle soulève des questions fascinantes sur la manière dont les phénomènes quantiques pourraient interagir avec des processus biologiques, en particulier dans la régulation de l'expression des gènes. Voici quelques pistes sur les liens potentiels entre l'intrication quantique et l'épigénétique : 1. Effets quantiques dans les processus biologiques : Des études récentes suggèrent que certains phénomènes quantiques pourraient jouer un rôle dans des processus biologiques complexes comme la photosynthèse, la navigation des oiseaux, ou encore les réactions enzymatiques. Cela ouvre la possibilité que des phénomènes tels que l'intrication ou la superposition puissent aussi influencer les mécanismes moléculaires de l’épigénétique. 2. Transmission de l'information et communication intercellulaire : L’épigénétique concerne la manière dont l’environnement affecte l'expression des gènes sans altérer l'ADN lui-même. Les changements épigénétiques sont souvent induits par des signaux chimiques entre cellules. Si l’intrication quantique peut jouer un rôle dans la transmission d’information entre particules à distance, cela pourrait hypothétiquement être lié à des formes très subtiles de communication cellulaire ou moléculaire, influençant l'expression des gènes à distance, à une échelle microscopique. 3. Mémoire cellulaire et dynamique de l'information : L’intrication quantique implique un échange instantané d’informations entre particules. En épigénétique, il existe une notion de "mémoire cellulaire", où des cellules peuvent "se souvenir" d’un état antérieur d’expression génique, même après de nombreuses divisions cellulaires. Une meilleure compréhension des mécanismes quantiques pourrait, à terme, éclairer comment cette mémoire est conservée et transmise entre générations cellulaires. 4. Rôle potentiel dans les mécanismes épigénétiques ultrarapides : Les découvertes récentes montrent que l'intrication quantique se produit à des échelles de temps extrêmement courtes, mesurées en attosecondes. Or, certaines réponses épigénétiques pourraient théoriquement impliquer des interactions ultrarapides entre molécules ou particules. Si ces recherches révèlent des dynamiques quantiques influençant la structuration de la chromatine (qui régule l'accès aux gènes), elles pourraient aider à mieux comprendre comment les environnements moléculaires des cellules influencent l'expression des gènes à une échelle aussi rapide. 5. Nouvelle approche pour la médecine épigénétique : Si les phénomènes quantiques sont confirmés comme jouant un rôle dans la régulation épigénétique, cela pourrait ouvrir de nouvelles voies pour la médecine personnalisée. Par exemple, la capacité à manipuler ou à contrôler l’intrication à une échelle biologique pourrait permettre des interventions épigénétiques encore plus précises, visant à réguler l’expression des gènes pour traiter des maladies comme le cancer ou les troubles neurodégénératifs. 6. Perspectives philosophiques et théoriques : Plus largement, l’intrication quantique pourrait soulever des questions philosophiques sur la manière dont les différents niveaux de réalité (quantique et biologique) interagissent. Cela pourrait amener à repenser les théories actuelles en épigénétique en intégrant des concepts de non-localité ou d'interactions non conventionnelles, brouillant la frontière entre physique et biologie. Conclusion : Bien qu’il n’y ait pas de preuve directe aujourd’hui d’un lien immédiat entre l'intrication quantique et l’épigénétique, ces recherches peuvent ouvrir des portes vers une compréhension plus profonde de la manière dont des processus subatomiques influencent potentiellement des mécanismes biologiques complexes. Il s’agit d’un domaine de recherche émergent, mais qui pourrait bouleverser notre compréhension de la régulation génétique et des dynamiques de l'information biologique dans les prochaines décennies.